VIDÉO. « C'est d'une difficulté astronomique ! » : décryptage de l'élément inventé par Kaylia Nemour

par Ouest France

La gymnaste Kaylia Nemour, qui dispute les Jeux olympiques de Paris 2024 avec l'Algérie, est entrée dans l'histoire de la gymnastique, le 26 mai 2023, lors des championnats d’Afrique à Pretoria en inscrivant un nouvel élément aux barres asymétriques dans le code de pointage qui porte aujourd’hui son nom. La Franco-Algérienne et ses proches ne cachent pas leur fierté près d'un an après. Décryptage de cet élément "unique". Dans la carrière d'une gymnaste, avoir un élément à son nom est une vraie consécration. C'est ce que l'Algérienne Kaylia Nemour est parvenue à réaliser, le 26 mai 2023, lors lors des championnats d’Afrique à Pretoria. La nouvelle étoile mondiale de la gymnastique, qui entre en lice aux Jeux olympiques de Paris lors des qualifications, ce dimanche 28 juillet, a inscrit un nouvel élément à son nom aux barres asymétriques dans le code de pointage : un Tckatchev tendu du Stalder serré. « C’est l’enchaînement de deux éléments difficiles qui rend le “Nemour” très particulier et en fait un mouvement unique », estime son entraîneur Marc Chirilcenco. « C'est un truc de fou »Classé G (0,7 pt), soit la valeur la plus haute à ce jour attribuée à cet agrès, cet élément porte désormais son nom et restera à jamais dans l'histoire de la discipline.  « C’est un truc de fou ! C’est différent d’une médaille, mais un élément dans le code, c’est tout aussi waouh ! », savoure la gymnaste franco-algérienne.LIRE AUSSI. PORTRAIT. Délaissée par la France, la gymnaste Kaylia Nemour rêve d’or aux JO 2024 avec l’Algérie Aujourd’hui, il tarde à Kaylia Nemour de voir sa marque de fabrique être réalisée par l’une de ses concurrentes. « J’ai hâte de voir d’autres gymnastes le faire. Mais le fait que personne n’ait encore réussi, je pense que c’est vraiment compliqué (rires) », s’amuse la native d’Indre-et-Loire.

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