VIDÉO. À Iten au Kenya, des athlètes pleurent la mort de la marathonienne Rebecca Cheptegei
par Ouest France
Les athlètes qui s'entraînent à Iten, le célèbre lieu d'entraînement pour la course de fond de l'ouest du Kenya, se disent choqués et attristés par la mort de la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée vive par un homme présenté comme son compagnon. À Iten, ce village perché dans l'ouest du Kenya, devenu une terre d'excellence pour les athlètes de fond du monde entier, règne la consternation. La communauté de coureurs est bouleversée par la mort brutale de la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei, victime d'un féminicide. Brûlée vive par son compagnon, elle laisse derrière elle le souvenir d'une athlète au sommet de sa carrière, à peine rentrée des Jeux olympiques. Les mots de Felix Kipkemoi, un athlète kényan, résonnent avec douleur : « Cela fait deux ans que nous avons perdu la nôtre, Agnes Tirop, à cause de la violence sexiste. Cheptegei courait encore il y a un mois aux Jeux olympiques et devait participer au marathon de New York en novembre. Cela a donc été difficile pour nous ».Flora Finamor Pfeifer, marathonienne brésilienne, partage cette incompréhension. « J'ai été vraiment choquée et triste parce que nous venons de la voir courir aux Jeux olympiques, j'y étais aussi, et ce sont des idoles que nous admirons et c'est un sport que nous aimons tant, et c'est choquant ».Lire aussi. Athlétisme. « Immense tristesse » des organisateurs des JO après la mort de Rebecca CheptegeiPour Daniel Simiu Ebenyo, la fraternité des athlètes est en deuil. Il adresse, comme beaucoup d'autres, ses condoléances à la famille de l'athlète. Julius Peter Bua, un athlète ougandais, appelle de son côté à un engagement plus fort des autorités pour soutenir les sportifs et lutter contre la violence domestique.
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