VIDÉO. 24H du Mans : Jules Gounon, dans les traces de son père, 20 ans après
par Ouest France
À quelques jours du départ des 24 Heures du Mans, Jules Gounon, pilote officiel Alpine en catégorie Hypercar, se confie sur son retour sur le mythique circuit sarthois. Pour le jeune pilote français, cette édition 2025 est plus qu’une simple course. Elle incarne un rêve d’enfant nourri dans l’ombre des exploits de son père, Jean-Luc Gounon. « Revenir au Mans, cinq ans après ma dernière participation en GTE Pro, c’est une émotion particulière », déclare Jules Gounon, pilote Alpine en Endurance, à quelques jours des 24 Heures du Mans. Mais cette fois, l’expérience prend une saveur unique : « De pouvoir rouler devant les yeux de mon père et de mon grand-père, c’est vraiment spécial. » Jean-Luc Gounon, ancien pilote de renom en Endurance, a marqué les esprits en 2005 au volant d’une Audi R8 aux couleurs PlayStation, lors d’une édition mémorable des 24 Heures du Mans.Lire aussi. Alpine, la bonne surprise du Mans ? Notre analyse en vidéoLes souvenirs d’un enfant fascinéPour Jules, tout a commencé il y a 20 ans, alors qu’il était encore un enfant. « Mon premier grand souvenir du Mans, c’est en 2005. Mon père courait pour l’équipe Courage, et moi, j’étais là, émerveillé par l’ambiance. Je me souviens de ce moment où je changeais les visières de Franck Montagny et Stéphane Ortelli. C’était magique. » Il évoque également les bruits envoûtants des moteurs V10 Judd, les hurlements des Corvettes et le rugissement des Ferrari. « C’était une folie sonore. À l’époque, je ne faisais même pas encore de karting, mais c’est là que ma passion pour l’endurance est née. »Lire aussi. Frédéric Makowiecki, la confiance après SpaVingt ans plus tard, Jules réalise son rêve d’enfance : concourir dans la catégorie Hypercar et viser la victoire. « À 4 ou 5 heures du matin, je regardais mon père en piste et je me disais : un jour, ce sera moi. Aujourd’hui, c’est une réalité. »Le pilote Alpine ne cache pas ses ambitions pour cette édition : « Mon deuxième rêve, je le vois déjà. J’espère pouvoir le réaliser ici. Le Mans, c’est la plus belle course du monde, et pouvoir prétendre à une victoire, c’est ce qui m’a toujours motivé. »Au-delà de la compétition, le Mans représente pour Jules un lien unique entre les gé
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