Paris-Roubaix 2018 - Silvan Dillier : "Battre Peter Sagan au sprint, c'est très dur"
par Cyclismactu
L'Enfer du Nord s'est révélé être une journée au paradis pour Silvan Dillier ! Le champion de Suisse, membre de l'échappée matinale, a fait preuve d'une abnégation incroyable pour monter sur le podium de Paris-Roubaix. Rejoint par le triple champion du monde en personne Peter Sagan, le coureur de l'équipe AG2R La Mondiale s'est accroché jusqu'au bout. Bien qu'il se soit finalement incliné face au Slovaque sur la piste du vélodrome de Roubaix, Dillier était un homme heureux après avoir franchi la ligne d'arrivée, comme il l'a confié à RTBF : "C'est une petite déception de ne pas avoir gagné. Mais je me dis que j'avais affaire au sprint avec le meilleur coureur cycliste de notre époque. Je ne peux pas être trop déçu de terminer derrière lui. C'est quand même un super résultat. Peter Sagan est à la fois un ange et un démon. Il était plutôt un ange quand on a collaboré dans l'échappée, il était un démon dans le sprint, c'était impossible de le battre."Le coureur hélvète est d'ailleurs revenu plus en détails sur le sprint : "Je suis entré en premier dans le vélodrome, il a lancé son sprint au même moment que moi mais il a accéléré beaucoup plus vite, il a pris la tête et je n'avais aucune chance de le dépasser. On a beaucoup de respect l'un envers l'autre." Puis il a conclu en évoquant son grand numéro : "Le plus difficile ? C'était d'être dans la bonne échappée. Et aussi tenir bon dans le final, il faut avoir beaucoup de force pour résister après six heures de course." Dillier rejoint Michel Frederick, Henri Suter, Thomas Wegmüller, Steffen Wesemann et Fabian Cancellara dans le cercle très fermé des coureurs suisses à être montés sur le podium de la Reine des Classiques. Une performance que l'intéressé n'est certainement pas prêt d'oublier !
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