Le peloton du Tour de France 2016, en dix surnoms
par Libération
Dès 1924, Albert Londres avaient qualifié les cyclistes du Tour de France de «Forçats de la route» dans un de ses articles. Il y eut ensuite Eddy Merckx «le Cannibale» et Bernard Hinault «le Blaireau», références à leurs traits de caractère respectifs, ou encore «Poupou» (Raymond Poulidor) et «Jaja» (Laurent Jalabert), chouchous du public. Encore aujourd'hui, la Grande Boucle et le cyclisme n'en ont pas fini avec la tradition de ces sobriquets aux origines parfois étranges. Ainsi, Thomas Voeckler a grandi en Martinique où il était déjà « Ti' Blanc» et le double lauréat du Tour Christopher Froome, né à Nairobi, est «le Kenyan blanc». Pour l'Espagnol Joaquim Rodriguez («Purito», le «petit cigare»), triple vainqueur d'étape, il faut même chercher trace d'un entraînement où, au sommet d'une côte, il avait nargué les vieux briscards de son équipe de la Once en feignant fumer un cigare.
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