JO 2024 - Voile. À Marseille, un dispositif de sécurité maritime inédit pendant les Jeux olympiques

par Ouest France

Un dispositif particulier de sûreté maritime a été mis en place, à Marseille, durant toute la durée des épreuves de voile des Jeux olympiques 2024. En tout, 14 administrations relevant de six ministères différents travaillent ensemble, dans une organisation inédite de par son ampleur. Jusqu’au 8 août, Marseille vit au rythme des Jeux olympiques, avec deux sports au programme. Le football, au stade Vélodrome, et la voile, sur le grand terrain de jeu qu’offre la mer Méditerranée.Pour l’occasion, un « DPSM » a été mis en place depuis le 26 juillet. Comprendre « dispositif particulier de sûreté maritime », une organisation inédite de par son ampleur. « C’est effectivement un dispositif conséquent, coordonné par le représentant de l’Etat en mer, pour assurer la sécurité d’un stade nautique d’environ dix kilomètres carrés, sur lequel évoluent 330 athlètes, dans dix disciplines différentes », détaille Thierry de la Burgade, adjoint du préfet maritime de la Méditerranée. Durant les Jeux, un arrêté réglemente toute la rade, avec différentes réglementations spécifiques selon les secteurs. La ville de Marseille aussi a pris des arrêtés pour sa zone de responsabilité, notamment la zone de baignade dans les 300 m.Concrètement, 14 administrations relevant de six ministères différents travaillent ensemble au quotidien. « Aujourd’hui, ce dispositif représente une cinquantaine de moyens nautiques, quatre aéronefs qui sont mis en œuvre par à peu près 430 opérateurs », poursuit Thierry de la Burgade. L’entraînement grandeur nature qu’a été le Test Event, en juillet 2023, a servi de base solide à tous les services mobilisés. « Les présélections ont été effectivement le moyen de mettre en place à la fois la réglementation, et d’envisager une coordination importante des services de l’état. »LIRE AUSSI. JO 2024 - Voile. Le bronze au cou, puis la bague au doigt pour Sarah Steyaert et Charline Picon !Le but : sécuriser l’espace de compétition, en empêchant toute intrusion dans le « FOP » (Field of play), où se déroulent les épreuves tous les jours. « Nous avons deux problèmes : la sûreté pour éviter tout incident voire tout acte malveillant jusqu’à l’acte terroriste, et en même temps, nous devons avoir une action sur l’eau qui ne perturbe surtout pas les épreuves. Ce sont deux enjeux majeurs parallèles l’un à l’autre. Nous avons une marge de manœuvre assez réduite », souligne le lieutenant-colonel Frédéric B

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