Cristiano Ronaldo : "Là-bas, je pleurais presque tous les jours"
par 6MEDIAS
Dans une longue lettre publiée sur le site The Player's Tribune, Cristiano Ronaldo est revenu sur ses rêves, ses ambitions, et son parcours. Un parcours qui n'a pas toujours été rose pour le quadruple ballon d'or, surtout à ses débuts. "Il y avait toujours quelqu’un pour dire: ‘C’est dommage qu’il soit si petit’. Et c’est vrai, j’étais frêle, je n’avais pas de muscle. Donc j’ai pris une décision. Je savais que j’avais du talent, mais j’ai décidé que j’allais travailler plus dur que tout le monde. J’allais arrêter de jouer et de me comporter comme un enfant. J’allais m’entraîner pour devenir le meilleur du monde. Je ne sais pas d’où ça m’est venu. C’était en moi. Le soir, j’ai commencé à m’échapper de mon dortoir pour aller m’entraîner. Je suis devenu plus fort et plus rapide", explique-t-il dans sa lettre. Originaire de l'île de Madère, Cristiano Ronaldo révèle également avoir beaucoup souffert à son arrivée à Lisbonne. "Au début, c'était dur. Là-bas, je pleurais presque tous les jours. J’étais toujours au Portugal, mais c’était comme si j’avais changé de pays. L’accent rendait la langue différente, la culture était différente. Je ne connaissais personne, je me sentais seul. Ma famille ne pouvait se permettre de venir me voir qu’une fois tous les quatre mois. Ils me manquaient tellement que chaque journée était douloureuse. C’est le football qui m’a permis de continuer à avancer. Je savais que je faisais des choses sur le terrain que les autres enfants de l’académie ne savaient pas faire". Mais Ronaldo a cru en son talent. "Quand j’avais 15 ans, je m’en souviens parfaitement, j’ai dit à mes coéquipiers à l’entraînement : ‘Un jour, je deviendrai le meilleur du monde’. Il y a eu des moqueries. Je n’étais pas encore dans l’équipe première du Sporting, mais j’y croyais. J’étais vraiment sérieux". Une persévérance qui a incontestablement payé.
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