Exclu Public : Affaire Théo : la rédac l'a rencontré à l'hôpital
par Public
Il est environ 17 heures 30 et notre taxi vient de nous déposer devant le Centre Hospitalier Intercommunal Robert Ballanger. Nous nous apprêtons à rendre visite en exclusivité à Théo, 22 ans, dont toute la presse parle depuis sa violente interpellation par quatre policiers. Notamment l'introduction d'une matraque télescopique dans l'anus du jeune homme et une déchirure de plus de cinq centimètres de long. Théo a dû subir une opération, et va devoir assumer des séquelles physiques et mentales très certainement irréversibles. L'incompréhension totale pour lui et sa famille. Un contrôle d'identité qui dégénère et nous voilà au chevet de cette victime. Théo respire la bonté et la joie de vivre. Animateur pour enfants et footballeur, il est le petit dernier de sa famille, mais le premier à prôner la non-violence. Le rappeur Lartiste a tenu à saluer son courage et lui a rendu visite. Les deux hommes s'échangent une poignée de mains et quelques paroles. Théo est calme, reconnaissant et très souriant. Son sourire interpelle, un sourire que personne n'a réussi à lui enlever malgré le drame qu'il a vécu. "Merci beaucoup d'être venus, ça fait plaisir" a-t-il lancé.Les médecins ne se prononcent pas encore sur son état de santé, c'est beaucoup trop tôt. Malou et Charlène acceptent de répondre à nos questions. Elles parlent pour leur cousin et au nom de toute leur famille. Elles veulent que justice soit faite sans violence ni bavure. Elles ont confiance en l'avocat de Théo et au système judiciaire français. Elles soulignent également que la famille de Théo n'a jamais souhaité tout le battage médiatique que suscite cette affaire. Le jeune homme doit être préservé pour le moment et c'est tout ce qui compte. Encore très fragile, "il dort très peu la nuit et on se doit d'être à son chevet" a notamment confié Malou.Pour rappel, les quatre policiers ont été mis en examen, l'un pour "viol" et les trois autres pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique."Toute reproduction interdite sans la mention Public.frÀ voir également : Affaire Théo : la haine ! D.A
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