Ce ministre qui a osé dire non à Johnny Hallyday
par 6MEDIAS
Politiquement, Johnny Hallyday a toujours fait le grand écart. Il était ami avec Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron, mais aussi avec le communiste Jean-Claude Gayssot. Un homme politique beaucoup plus à gauche que les deux précédents à qui il n'avait pas hésité à demander de l'aide quand en 2000 il peinait à réaliser un projet qui lui tenait à coeur : ouvrir une version XXL de la boîte de nuit L'Amnésia à Cannes. Problème : il se heurte à des soucis de réglementation. C'est alors qu'il aurait décidé de convier des Transports, de l'Equipement, du Logement et de la Mer de l'époque Jean-Claude Gayssot à Paris, pour un repas, raconte Midi Libre. Autour de la table, le couple Hallyday, le producteur, Jean-Claude Camus et le père de Laeticia, André Boudou. Au menu, un plat inattendu pour l'homme de gauche, le dossier cannois. "C'est venu comme ça dans la conversation, si j'avais pensé que c'était le but du repas, je leur aurais dit que ce n'était pas la peine qu'on déjeune ensemble. Mais j'ai répondu par la négative sur la possibilité de faire quoi que ce soit", explique Jean-Claude Gayssot au Midi Libre. Il a osé dire non. Une déception pour l'artiste, car deux ans plus tôt il n'avait pas refusé de faire un petit coup de pouce en faveur du rockeur. Jean-Claude Gayssot avait contacté Louis Gallois, alors patron de la SNCF, pour lui demander de faire un geste commercial pour les fans du chanteur victimes de l'annulation du concert du Stade de France en 1998.
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