Vivaldi : Concerto pour violon 'in due cori' en ré majeur RV 582
par francemusique
Amandine Beyer interprète le Concerto pour violon « in due cori » en ré majeur « Per la Santissima Assunzione di Maria Vergine », RV 582 de Vivaldi avec l'Ensemble Gli Incogniti. Extrait du concert enregistré le 8 décembre 2024 à l'Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique.#Vivaldi #violon #concerto Pendant la plus grande partie de sa carrière, Antonio Vivaldi fut maître de violon puis de composition à l’Ospedale della Pietà, important orphelinatconservatoire de Venise. Il composa nombre de ses pièces orchestrales pour ses pensionnaires. Parmi elles, l’Histoire retient le nom d’Anna Maria (1696-1782). Élève prodige de Vivaldi en violon, elle maîtrise plusieurs autres instruments, compose, enseigne à son tour dès les années 1720, et devient célèbre au point qu’une entrée du Musicalisches Lexicon de J.G. Walther (1732) lui est consacrée. Vivaldi a conçu plus de vingt concertos pour Anna Maria. Sous-titré « Per la Santissima Assunzione di Maria Vergine », le Concerto RV582 est destiné aux célébrations de l’Assomption : son continuo peut être interprété à l’orgue. Il confronte le soliste à deux orchestres à cordes (« in due cori »), écho peut-être de l’écriture pour cori spezzati (chœurs divisés) alors en cours à la basilique Saint-Marc de Venise. Sa structure en trois mouvements (vif-lent-vif) est typique des concertos de soliste.L’« Allegro » initial impose un majestueux motif d’arpège en valeurs longues, donné à l’unisson. Plus solennel que fougueux, ce début est sans aucun doute lié au contexte sacré de la création de l’ouvrage. Seulement accompagnés des violons (parfois les seuls violons 1) ou du continuo, les épisodes solistes produisent un effet de grande légèreté. Précédant la dernière ritournelle orchestrale, la cadenza finale préfère l’expressivité, avec ses infléchissements altérés, à la virtuosité. En ré mineur, le « Grave » déploie ensuite une méditation diaphane : sans continuo, le soliste et les autres violons forment un bicinium éthéré, ombré de quelques dissonances hardies. Avec sa mesure à trois temps et son martèlement de croches par le tutti, l’« Allegro » final contraste par sa densité sonore et son énergie dansante, nourrie aussi par la vélocité et les doubles cordes bondissantes du soliste. Pensez à vous abonner pour découvrir d’autres vidéos France Musique !https://www.youtube.com/channel/UCiPYZkZeNbYTQZKNMlB0Gsw?sub_confirmation=1 Découvrez tout France Musique : ► Site internet - https://www.radiofrance.fr/francemusique► Espace Concerts - https://www.radiofrance.fr/concerts► Newsletters - https://www.radiofrance.fr/francemusique/newsletters Suivez-nous sur les réseaux sociaux :► Facebook - https://facebook.com/FranceMusique► Twitter - https://twitter.com/francemusique?lang=fr► Instagram - https://www.instagram.com/francemusique/?hl=fr► TikTok - https://www.tiktok.com/@francemusique?lang=fr
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