A l'occasion du Festival Fnac Live et avant d'assister au concert, MCE a participé à la conférence de presse du chanteur Vianney.
Il y a deux ans, le public français découvrait Vianney et sa désormais célèbre chanson «Pas là». Entêtant hymne de l'été dernier, « Pas là » est dans toutes les bouches et résonne dans toutes les oreilles. Mais le jeune homme réserve bien des surprises et sa chanson mythique n'est pas la seule pépite de son premier album « Idées Blanches ». Vianney, auteur compositeur interprète est un chanteur à texte. Amoureux du français, il exploite sa langue maternelle pour transmettre au mieux les émotions qui le transcendent. MCE a pu aller à sa rencontre et lui poser quelques questions lors de la conférence de presse qu'il a donné au Festival Fnac Live de Paris.
Qu'est ce qui t'as donné envie de commencer une carrière dans la musique ?
C'était très jeune, à 12 ans. C'était le fait de découvrir des chanteurs que j'adore, des chanteurs français. Mon père jouait beaucoup de chansons à la guitare et c'est ça qui m'a donné envie d'écrire. L'envie d'en faire un métier, je ne l'ai toujours pas, mais l'envie de sortir l'album s'est fait très progressivement quand j'étais étudiant en rencontrant des gens, mon producteur, ma manageuse..
Tu accordes une grande importance à toujours chanter en français. Pourquoi ?
C'est ma langue maternelle et pour exprimer au mieux certaines choses en chanson, je veux le faire dans la langue que je maîtrise le mieux, que je parle le mieux, et que je trouve la plus précise et la plus variée. Cette langue c'est le français. Je suis amoureux du Français et je trouve plus logique de chanter en Français et d'écrire en Français.
En festival, adaptes-tu tes titres en fonction du public présent ?
Bien sur, c'est un peu l'idée du festival. Je change les chansons que je vais chanter, j'ai carrément conscience qu'il y a un grand nombre de personnes qui ne connaissent pas l'album, qui connaissent peut-être une ou deux chansons, mais c'est clair que c'est diffèrent. C'est beaucoup plus simple lors d'une tournée classique parce que les gens viennent pour me voir moi uniquement. C'est ce qui fait que c'est ultra excitant en festival, c'est que tout peut arriver parce que rien n'est gagné du tout.
Est ce qu'il y a des artistes avec qui tu aimerais collaborer ?
Evidemment, j'aime beaucoup l'idée de collaboration, après il y en a vraiment beaucoup, je n'ai pas de fantasme de collaboration. Dans mes amis, je dirai les Bigflo et Oli. On en parle, en plus. Boulevard des Airs, Louane, avec eux on est a peu près sur les même longueurs d'ondes, je pense à eux en premier.
De qui t'inspires tu ?
Maxime le Forestier énormément, Barbara beaucoup, Dick Annegarn qui m'a vraiment inspiré sur la liberté d'écriture, de ton, de composition, d'interprétation. Damien Rice que j'ai énormément écouté, Bon Iver, Ben Howart.
Peut tu nous parler de l'album sur lequel tu travailles ?
Ce sera toujours cette même logique d'écriture, en français et assez basé sur le texte mais il y aura une place plus importante donnée à la voix et à la guitare. Pour l'instant ce sont les seules choses dont je suis à peu près certain.
Comptes tu collaborer avec d'autres artistes ?
Sur l'album oui, c'est important. L'album et la scène sont deux choses différentes. Sur scène je trouve ça mieux d'être en guitare voix pour ce qui me concerne mais sur l'album je pense qu'il faut habiller les chansons. Il faut que les gens puisse redécouvrir des choses et c'est le moment où je m'éclate moi aussi, ou je peux écrire des parties pour d'autres instruments. Ca me plaît beaucoup parce que je ne peux pas le faire sur scène. J'en profite sur l'album pour habiller les chansons avec d'autres personnes.
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