Samuel Coleridge-Taylor - La chronique d'Aliette de Laleu
par francemusique
Le Mahler noir ou comment comparer l'incomparable avec une petite touche de condescendance raciste. Mais nous sommes à cheval entre le 18e et 19e siècles les droits des personnes noires sont loin d’être acquis, et Samuel Coleridge-Taylor est métisse. Son père (qu'il ne connaîtra jamais) est originaire de Sierra Leone donc il sera élevé par sa mère anglaise.Enfant, il subit des moqueries dans son école : on essaye de brûler ses cheveux… alors pour échapper à cette violence, il se met au violon et fait déjà preuve de beaucoup de talents. Il rentre au Royal College of Music en 1890 et devient le chouchou de l'établissement. Il n'y a qu'une classe qu'il manque systématiquement : un cours collectif. Un de ses biographes avance l'idée que ce jeune élève issu de la classe ouvrière et métisse peut trouver difficile de se retrouver avec des petits blancs aisés…
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