Landerneau. Julien Doré assure la promo du flash mob des seniors
par Letelegramme
La vidéo n’est pas encore virale mais elle vit une éclosion fulgurante depuis que Julien Doré l’a mise en ligne, samedi soir. Ce lundi midi, le flash mob des habitants de la résidence seniors Fleur de Lin, à Landerneau, atteignait déjà les 150.000 vues sur les comptes twitter et Instagram de l’artiste. Qu’y voit-on ? Une quinzaine de personnes, âgées de 70 à 93 ans, attablées le plus naturellement du monde, entourés des soins d’employés, dans la cantine de l’immeuble résidentiel de Domitys. Lorsque surgit un panda, puis une panda… se calant sur la chorégraphie du tube « Coco câline ». Seulement trois répétitions dirigées par Carine Léaustic, animatrice de la résidence, ont précédé l’enregistrement, réalisé fin novembre. Quatre minutes captées en une seule prise. Par un téléphone portable, comme le stipulait le règlement du défi interne lancé aux structures du réseau Domitys. «Nous n’avons pas encore le résultat de ce concours mais avec les posts sur les comptes officiels de Julien Doré, nous gagnons en reconnaissance. Surtout, nous donnons une image positive des seniors dans un lieu trop souvent assimilé à un mouroir alors qu’il est plein de vie », se réjouit Christelle Lazennec. C’est à la directrice de Fleur de Lin, fan devant l’éternel de Julien Doré, que revient d’ailleurs le choix du titre. Et l’audace d’avoir soumis la vidéo à son auteur-interprète. « Je lui ai remis une enveloppe avec une clé USB du flash mob et une note explicative de l’identité de la résidence après son concert de Rennes, le 1erdécembre ». L’auteur a mis quinze jours pour regarder la vidéo mais il a aimé. Habitué aux reprises de chorégraphies par de jeunes admirateurs le crooner a été touché par cette version originale en mode cheveux blancs : « D’âge en âge, on ne fait que changer de folie. Bisous aux seniors de Landerneau », a-t-il commenté sur ses comptes. Classe. La greffe entre les résidents de Fleur de Lin (qui connaissent tous Julien Doré à présent), et l’« artiste humain » (comme le décrit Christelle Lazennec), va-t-elle éclore sur une rencontre ? L’invitation est d’ores et déjà lancée : « S’il vient un jour jouer à la Fête du Bruit, il a une chambre réservée. On ne sera pas contre un concert privé ». Un simple bœuf. Sans panda ? Les images de Yann Le Gall. Plus d'infos sur www.letelegramme.fr
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