DOOM : MCE a démembré du démon pour vous !
par MCETV
Bethesda vient de sortir DOOM, licence mythique du genre FPS. MCE a eu l'occasion de le tester pour vous ! Attention, ce test ne couvre que le mode solo uniquement, le multijoueurs sera testé indépendamment ! C’est l’heure pour nous de tester DOOM. Quatrième opus de la mythique licence, ayant avec Quake et Wolfenstein lancé le genre du First Person Shooter (jeu de tir à la première personne). Développé par id Software et édité par Bethesda, DOOM est disponible depuis le 13 mai 2016 sur PC, PS4 et Xbox One. Il est temps de rendre notre verdict. Avant de lire ce test, sachez que celui-ci ne couvre que la partie Solo de DOOM. Le multijoueurs sera, quant à lui, testé indépendamment (avec l’outil Snapmap). DOOM est de retour en 2016. Mais était-ce une bonne idée? Bethesda avait surpris lors de l’E3 2015 avec non seulement Fallout 4, mais aussi avec l’annonce de DOOM qui venait quelques temps après l’arrivée de Wolfenstein. L’objectif de l’éditeur est clair, faire revivre les licences qui ont forgé le jeu vidéo. D’ailleurs, Bethesda vient d’annoncer un nouveau Quake, licence faisant partie du trio à qui on doit le genre du FPS (avec DOOM et Wolfenstein). Mais était-ce une bonne idée de la part de la firme ? Sortir un jeu Old School est un pari risqué, très risqué même, mais Wolfenstein a très bien réussi en innovant beaucoup. DOOM en revanche est toute autre histoire… L’envie d’id Software de faire plaisir aux fans de la première heure rend au final le titre très exclusif. Un gameplay bourrin et répétitif Ce qui fait la force de DOOM, c’est son gameplay. A la fois nerveux et rapide, il faut être précis et bourriner avec tout ce qui peut tirer et faire exploser du démon. Il n’y a rien à dire de ce côté là, le jeu est très bien fourni niveau armes, ennemis et gadgets. Mais il n’y a aucun changement, on ne fait qu’avancer et tirer. Et quand on arrête de tirer, c’est généralement parce qu’on tourne en rond dans une zone qu’on a nettoyé de tout être démoniaque à la recherche du chemin à emprunter pour continuer ! Et c’est l’un des gros problèmes de ce jeu, l’orientation. Un Level Design qui s’apparente à un labyrinthe On l’admet volontiers, DOOM se situe dans un complexe gigantesque de l’UAC sur Mars. Celui-ci est si grand que nous avons (un peu) galéré pour nous orienter. Et croyez-nous, nous sommes pourtant des habitués des FPS ! Mais heureusement, le jeu propose un Codex. Cet outil vous permet en plus d’avoir des renseignements et des défis de vous orienter à condition d’avoir trouvé la carte du secteur. Seulement, comme le Level Design ne varie presque pas (des grandes salles, des couloirs, l’extérieur), tout se ressemble. Ce qui rend cauchemardesque l’orientation dans DOOM. La map n’est pas non plus d’un grand secours, hélas. Mais la règle d’or stipule que si vous tombez sur des ennemis en chemin, c’est que vous êtes sur la bonne voie ! De nouvelles mécaniques (un peu timides) dans le jeu Ce que ne permettait pas DOOM jusqu’à aujourd’hui, c’est la personnalisation des armes et de votre armure. Tout au long de votre épopée (si s’en est une), vous croiserez des petits droites qui vous donneront des modules d’améliorations pour vos armes, comme des tirs explosifs, plus de dégâts/précision etc. Votre armure aussi peut être améliorée, soit au niveau de votre Santé Max., le blindage de votre Armure ou encore le nombre de Munitions que vous pouvez transporter. Plus sympa encore, les différents défis et objectifs bonus à accomplir dans chaque niveau vous donnant accès à des améliorations. Ce qui donne un peu de sens au fait de devoir tout défoncer et c’est tant mieux, car ce n’est malheureusement pas le scénario qui va vous entraîner ou vous motiver. Ce DOOM est un reboot plus destiné aux fans des premiers opus plutôt qu’aux nouveaux arrivants. Tout simplement à cause de l’aspect bourrin et gore du jeu, qui n’est pas sans rappeler les premiers FPS développés par id Software. Oui mais c’est normal, c’est le genre old school nous direz-vous ! Et vous auriez eu raison, mais à titre de comparaison, Wolfenstein qui possède aussi un style très bourrin aussi avait réussi à gérer les phases d’actions et d’infiltration à merveille. Concrètement vous avancez et vous tirez dans DOOM. Puis arrive une salle, dans laquelle vous aurez droit à un message du style « présence démoniaque dangereusement élevée ». S’en suivront des vagues d’ennemis à exploser sans réel motif. En clair, si vous débutez vous risquez d’être un peu déçu ou repoussé par le style run’n’gun, si vous êtes un fan de DOOM c’est une expérience que vous ne pouvez pas vous refuser. Site internet : http://www.mcetv.fr Facebook : https://www.facebook.com/machainetudiante Twitter : https://twitter.com/mce_tv Instagram : http://instagram.com/mcetv.fr
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