Pourquoi la santé des présidents reste un tabou, par Oncle Obs
par lobs
Dans un premier temps, on a parlé d’un coup de chaud. Dans un second, tout le monde a bien compris qu’il s’agissait d’un coup de théâtre. Le dimanche 11 septembre dernier, alors qu’elle assiste aux commémorations des attentats de 2001, Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidence américaine, est prise d’un malaise, et s’effondre, avant d’être évacuée, soutenue par ses officiers de sécurité. Sur le moment, son entourage parle d’une légère indisposition liée à la chaleur. Il faut attendre le lendemain lundi pour apprendre une autre vérité : la prétendante à la Maison-Blanche souffre d’une pneumonie, qui avait été diagnostiquée le vendredi précédent. Bien évidemment, l’information tombe comme une bombe au milieu de la campagne et, pour un temps au moins, en change le cours. Devant ce cadeau tombé du ciel, Trump, dans le discours au moins, joue la sobriété (un vrai rôle de composition) mais, dans les faits, s’agite comme un dingo pour montrer que lui, à la différence de certaine, est en pleine forme. Les investigateurs investiguent pour tenter de savoir ce qui pourrait se cacher derrière la pneumonie annoncée. L’équipe démocrate passe son temps à ramer pour tenter de faire oublier la communication désastreuse qui les a fait mentir à répétition sur ce qui arrivait vraiment à leur candidate. Et, voyant cette histoire de santé devenir, Outre Atlantique, une véritable affaire d’Etat, Oncle Obs pense que le moment est choisi de faire un point d’Histoire sur les questions récurrentes liées aux maladies des grands de ce monde.
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