Les règles d’or pour vraiment aider une personne handicapée
par 90pratique
Par des gestes ou des paroles…. nombreuses sont les personnes à vouloir tendre la main lorsqu’elles rencontrent une personne handicapée.Mais si le geste est bien évidemment bienveillante, elle peut parfois être contre-productive voire même dangereuse ! Car beaucoup manipulent physiquement une personne ou son fauteuil sans connaître les démarches à suivre. Or, cela peut avoir des conséquences dramatiques (provoquer des douleurs, luxation de l’épaule….).Par ailleurs, cette aide est dans certains cas non-désirée.Ainsi, les personnes handicapées dénoncent parfois une sur-protection et ont l’impression d’être perçues comme des personnes continuellement en quête d’aide voire même comme des "objets de bonne action charitable".Ces témoignages de sympathie sont en réalité vécus par les personnes à mobilité réduite comme des marques de pitié."Des gens que je ne connais pas me tapotent l'épaule ou me caressent la joue, l'œil humide, en me disant que j'ai bien du courage. C'est hyper violent ! Cela sous entend que ma vie, c'est de la merde ! D'autres me mettent leur pull sur les épaules alors que je n'ai rien demandé. C'est très invasif et très infantilisant." Céline Extenso, cofondatrice des Dévalideuses Autre action contre-productive : les représentations médiatiques des personnes handicapées qui donnent des leçons de vie."Les gens s'attendent à ce que nous dépassions nos limites, à ce que nous surpassions notre handicap. Ils nous donnent des exemples de personnes handicapées qui ont réalisé des exploits en croyant nous motiver…. C'est tout le contraire, puisque ces propos invisibilisent nos difficultés et finissent par nous faire culpabiliser." Noah alias FreakyUlvy sur Twitter Alors comment devons-nous réagir face à des personnes à mobilité réduite ? Il ne faut tout d’abord pas anticiper le besoin de la personne. Si celle-ci semble en difficulté, proposer son aide puis n’agir qu’après avoir reçu une réponse positive. Enfin, il n’y a aucune raison de se sentir offusqué en cas de refus d’aide.
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