Comment accepter l'infécondité ?
par 90psycho
Bien souvent, les gens voient dans le fait d'avoir un enfant un accomplissement personnel. Ils pensent qu'il s'agit d'un aboutissement pour se prouver qu'ils sont de vrais hommes ou de vraies femmes. Qu'eux aussi sont capables ! Lorsque tout ceci s'effondre par un simple diagnostic, l'estime de soi en prend un coup. Apprendre que l'on est stérile est toujours un choc, et d'autant plus lorsque la nouvelle tombe lors d'examens qui n'étaient pas destinés à cette nouvelle... La première phase d'acceptation commence donc par renier le sentiment de culpabilité qui s'empare de vous, vis à vis du fait de ne pas être en mesure de procréer. Vous valez quelque chose, même sans enfant ! Après cela, vous pourrez alors envisager les autres solutions qui vous permettront, malgré tout, de fonder une famille (adoption, procréation médicalement assistée). Dans de nombreux cas, la nouvelle s'apparente à une sorte de deuil : celui d'un enfant qui ne verra jamais le jour. L'acceptation de l'infécondité demande alors du temps, beaucoup de force et de courage, et de la patience.
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