Cette chenille peut nous débarrasser du plastique
par lobs
La fausse teigne de la cire (ou gallérie), Galleria Mellonnella pour les experts, est un papillon assez ordinaire que vous avez peut-être croisé sans y prêter beaucoup d'attention. Mais c'est surtout sa larve, une petite chenille, qui est intéressante. Elle a ses défauts. Les abeilles ne l'aiment pas : elle a en effet une attirance particulière pour les alvéoles de cire des ruches, ce qui en fait une ennemie déclarée des apiculteurs. La larve de gallérie est aussi l'amie des humains. Déjà, certains scientifiques l'utilisent pour des expériences médicales sur les maladies infectieuses, à la place de petits mammifères qui peuvent lui en être reconnaissants. C'est une autre propriété étonnante de ces petits insectes qui pourrait représenter un espoir pour l'humanité dans sa lutte contre la pollution. Selon une étude menée par des chercheurs du conseil supérieur de la recherche scientifique espagnol (CSIC) et de l'université de Cambridge (Angleterre), les larves de gallérie arriveraient à décomposer les molécules de certains plastiques.
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