Rencontre avec Robert Wilson, l'inconditionnel du Festival d’Automne à Paris
par telerama
Avec Le Regard du sourd, véritable matrice de toute son œuvre, il était déjà du premier Festival d’Automne, en 1972. Depuis l’américain Robert Wilson n’a jamais vraiment quitté la grande manifestation artistique parisienne créée par Michel Guy : 40 de ses spectacles y furent présentés en 50 ans ! A l’occasion des 80 ans - le 4 octobre - du visionnaire né au Texas, fondateur d’un art scénique total où se conjuguent et s’épousent - comme jamais avant lui - l’espace et le temps, la lumière et les sons, on pourra donc admirer trois de ses pièces encore. La création de Bach 6 Solos avec l’amie chorégraphe depuis toujours complice Lucinda Childs, et la superbe violoniste Jennifer Koh (à la Chapelle Saint-Louis de la Salpétrière jusqu’au 16 septembre). La récréation de I was sitting in my patio when this guy appeared I thought I was hallucinating crée en 1977 avec Lucinda Childs encore. Et la reprise de Jungle Book d’après Rudyard Kipling du 30 octobre au 20 novembre au Chatelet sur la musique de Cocorosie.Ecoutons le vieux maître toujours boulimique de travail - et remarquablement traduit ici en simultané – évoquer et expliquer son œuvre, face public, tel un acteur. Au crépuscule, en plein air dans les jardins de l’Espace Cardin, il est souvent magnifique, parfois émouvant. Et j’ai même vu sur sa joue gauche couler doucement une larme…Fabienne Pascaud
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24 décembre 2024 - leparisien