Les couleurs de Sonia Delaunay
par liberation
A l’occasion de l’exposition, «Sonia Delaunay, les Couleurs de l’abstraction» au musée d’Art moderne de la ville de Paris, décryptage du tableau «Hélice», 1937. Il faut remonter à 1967, pour retrouver une rétrospective de Sonia Delaunay, née Sarah Stern, près d’Odessa en 1885 et qui fut une pionnière de l’abstraction. Après un premier mariage, Sonia épouse en 1910 le grand amour de sa vie, Robert Delaunay (1885-1941), peintre et théoricien du «simultanéisme», auquel le Centre Pompidou consacre jusqu’au 12 janvier une exposition plus réduite. Elle reconnaît en lui «un poète qui ne composait pas avec des mots, mais avec des couleurs.» Sonia Delaunay débordera même du cadre et s’illustrera dans les domaines les plus variés. A travers de plus de 400 œuvres, on découvre outre ses peintures les projets qu’elle mène pour des reliures de livres, des robes, des affiches publicitaires, des tissus, des couvertures de magazine. En fin de parcours, sont présentées les grandes fresques qu’elle réalisa pour l’exposition des arts et des techniques dans la vie moderne,tel ce «Tableau de bord» d’avion. Anne Montfort, commissaire de l’exposition, chargée d’études documentaires, responsable du pôle éditions, chargée d’expositions, analyse pour Libération une des toiles les plus marquantes de l’exposition. Sonia Delaunay «Hélice», décoration pour le «Palais de l’Air», Exposition Internationale des Arts et Techniques, Paris 1937 © Pracusa 2013057 © Skissernas Museum, Lund, Sweden/Emma Krantz «Sonia Delaunay, les Couleurs de l’abstraction», musée d’Art moderne de la ville de Paris 75016, jusqu’au 22 février 2015.
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