La célébration de la mode
par liberation
C'est une messe profane qui étale sans humilité ses codes religieux : elle a ses rituels, ses processions, ses cathédrales – Lanvin, Hermès, Chanel, Vuitton, Dior – ses cerbères et son démon, qu'on nomme désormais Galliano. Derrière le rideau, les filles calmes et habitées se préparent à la cérémonie, les communiants VIP prennent place pour vivre la passion fashion... Le Paris de la mode, qui vient de célébrer la collection prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012, s'est extrait du temps des hommes pour participer au sacre des paillettes et des lignes parfaites. Emanuel Bovet était dans la sacristie avec les anges. Il a vu, il a filmé.
Vidéo suivante dans 5 secondes