Alexander Zeldin, à la vie, à la mort
par franceculture
« Refuser de regarder la mort, c’est refuser de voir certaines choses de la vie » nous dit le jeune dramaturge Alexander Zeldin en parlant de sa dernière pièce "Une mort dans la famille". Une réflexion sensible sur le rapport de notre monde contemporain à la fin de vie.Pour ce nouveau spectacle, il s'est penché sur son histoire personnelle. Inspiré par sa lecture de "Une mort dans la famille" de James Agee et "Mon combat" de Karl Ove Knausgaard, Alexander Zeldin s'est emparé d'une période marquante de son adolescence - la mort de son père, suivi par l'aménagement de sa grand-mère dans la maison familiale avant qu'elle ne soit placée dans une Ehpad et y meurt à son tour - pour aborder la fin de vie dans une fiction théâtrale. À son habitude, il s'est renseigné sur le terrain, en partant à la rencontre d'aides-soignantes ou auxiliaires de vie dans des EHPAD d'Île-de-France afin de décrire fidèlement la réalité, et a mêlé acteurs professionnels et amateurs pour jouer dans sa pièce. Pour ce jeune dramaturge souvent comparé à Ken Loach, le théâtre a encore un rôle primordial à jouer aujourd'hui se faisant longue-vue de notre monde, de notre époque et de notre intimité tout en puisant dans des racines ancestrales. Olivia Gesbert invite à sa table le dramaturge Alexander Zeldin pour présenter sa dernière pièce "Une mort dans la famille" jouée au Théâtre de l'Odéon du 2 au 20 février, puis en tournée dans toute la France.
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