MOOD - L’éco-anxiété #shorts
par Arthur Pereira
Je vis avec le paradoxe de vouloir changer le monde tout en ayant conscience que je ne peux rien changer du tout avec ma seule volonté. Le cas le plus flagrant est celui de la crise écologique… On a beau faire ses petits efforts citoyens pour éviter d'aggraver la situation, la situation, elle, s’en care complètement et elle continue de s’aggraver. On sait pourtant que le problème est systémique et qu’il ne peut se résoudre que collectivement. Mais le propre de l’humain est de créer un problème pour oublier ensuite qu’il en est la solution. Alors dans l’attente d’un réveil collectif, bien conscient de cette situation, on vit en coloc avec son éco-anxiété en continuant d'alimenter ce système qui n’aide pas à la dépolluer puisque, après tout, il faut bien bouffer et payer son loyer. Fort heureusement, je vois de plus en plus de monde agir collectivement et lancer des initiatives pour faire fléchir la donne. Vous êtes mes héros ; ne lâchez rien. Dans un monde qui vire au rouge, c’est bien grâce à vous que l’on retrouve un peu de nuance. J’ai aussi l’impression que les gouvernements commencent aussi à réaliser (un peu tard) qu’il y a anguille sous roche (ou plutôt qu’il n’y en aura plus eheh). Petit à petit, une nouvelle coloc s’installe avec l' éco-anxiété ; la confiance. Une confiance dans l’intelligence humaine qui, bien qu’elle tarde souvent à se réveiller, finit toujours par agir en dernier. ---------------- MOOD - L’éco-anxiété Musique d’Anne Shelton, I Don’t Want to Set the World on Fire
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