Sérierama : Tout est presque bon dans « La Fille au cœur de cochon »
par telerama
Cette semaine, le coup de cœur de notre critique Marjolaine Jarry va pour ce road-movie mené par Nina, son acolyte Hugo et une adorable truie qu’ils veulent sauver de l’abattage. Dans Truismes, Marie Darrieussecq imaginait, avec une fantaisie frondeuse, la mutation porcine d’une jeune femme. Ici, l’hybridation est un présupposé de départ : Nina (Héloïse Volle) doit sa survie à une greffe du cœur rendue possible grâce à une valve issue d’un cochon. Une étrangeté dont l’adolescente ne tarde pas à percevoir qu’elle révèle, en réalité, notre proximité naturelle avec le monde animal. De ce questionnement aigu de l’époque, la série fait le moteur explosif d’un road-movie mené par Nina, son acolyte Hugo (Victor Bonnel, à suivre à la trace ! ) et une adorable truie qu’ils veulent sauver de l’abattage. Avec ses airs de The End of the F***ing World (Netflix), cette virée à l’inventivité pleine de charme bat la chamade et porte la patte de ses coauteurs David André et Alice Vial. On reconnaît la grâce pour filmer la jeunesse du premier, également réalisateur de ces huit épisodes de 26 minutes, et auquel on devait déjà l’excellent documentaire Chante ton bac d’abord. Quant à la seconde, elle signe la réalisation de Septième Ciel, un autre de nos coups de cœur de cette année. À partir du 11 novembre sur France.tv Slash.#La Fille au cœur de cochon #maltraitance animaux #série
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