Kad Merad, le triomphe modeste
par telerama
Taillé pour le succès, Un triomphe, d’Emmanuel Courcol, en salles ce 1er septembre, boxe dans la catégorie « feel good movies » avec un poids lourd de la comédie française : Kad Merad. Qui fait ici plutôt office de clown blanc, dans le rôle d’un comédien en galère contraint, pour cumuler « ses heures », d’animer un atelier-théâtre en prison. Que proposer à des hommes condamnés à attendre ? En attendant Godot, sommet de l’absurde signé Samuel Beckett, évidemment !« C’est un film de troupe », se réjouit la star de Bienvenue chez les Ch’tis (2008), qui s’y connaît en matière de triomphes. Quinze ans après son virage « sérieux » dans Je vais bien, ne t’en fais pas – avec, à la clé, un César du meilleur second rôle –, celui qui fut aussi bien le papa du Petit Nicolas (2009) que le redoutable politicien de la série Baron noir (trois saisons sur Canal+) nous parle de ce Triomphe qui lui tient à cœur. Et qui lui rappelle l’époque où les réalisateurs ne se bousculaient pas à sa porte….
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24 novembre 2024 - leparisien