13 Hours Bande-annonce 2 non censurée VO
par Ecranlarge
C’est l’heure du gros badaboum qui tâche. Oui Michael Bay est de retour, mais avec un sujet tiré de la vie vrai des gens du réel, même que ça s’appelle 13 Hours, et que la bande-annonce fait tchak-tchak pan-pan. Michael Bay demeure une fascinante énigme, dont la bêtise filmique n’a d’égal que l’invraisemblable maîtrise technique. D’où une filmographie qui tient autant du cauchemar de cinéphile que de l’orgasme de cinéphage, une sorte de big mac dont les excès semblent justifier à eux seuls l’existence. Bref. Michael Fuckin’ Bay nous revient avec l’histoire soit disant vraie de six mercenaires embauchés par des entreprises privées (de gros bœufs assoiffés de sang donc), qui tentèrent vainement de sauver l’ambassadeur américain à Benghazi, lors de l’attaque meurtrière qui devait finalement lui coûter la vie (parce que même s’ils aiment tuer des gens pour de l’argent, ce sont des patriotes avec un cœur en fait). D’où une nouvelle bande-annonce non censurée qui nous promet un film de guerre particulièrement immersif et impressionnant. C’est bien simple, tout y est. Le courage, l’amour du drapeau avec des larmes dessus, l’amour du drapeau avec des balles dedans, les mines patibulaires des soldats de fortune qui ont le devoir chevillé au corps, les jolies filles avec de la poussière dans les cheveux, les gros gros flingues qui font des trous de la taille d’une orange dans les torses musculeux d’enfants islamistes… Tout qu’on vous dit ! Vous avez l’impression d’avoir déjà vu le film ? Normal, la bande-annonce rappelle cruellement La Chute du Faucon Noir de Ridley Scott, qui avait renouvelé il y a quelques années la représentation de la guerre contemporaine et plus précisément celle de la guérilla urbaine. Et si 13 Hours parvient à n’en conserver ne serait-ce que l’intensité, ce sera déjà pas mal.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Donald Trump explique en meeting que ça ne « dérangerait pas » qu’on tire sur les journalistes
4 novembre 2024 - LeHuffPost