Le président de l'Assemblée nationale, qui avait pourtant rejeté tout engagement aux élections régionales, est revenu sur sa décision initiale et se porte candidat en Ile-de-France. Un revirement que Valérie Pécresse n'a pas manqué de critiquer lors de son passage sur Europe 1 dimanche.
La députée UMP des Yvelines, tête de liste UMP en Ile-de-France, a confié que «si [elle] étai[t] à la place de Claude Bartolone, [elle] démissionnerai[t]» de la présidence de l'Assemblée nationale. Valérie Pécresse explique vainement son annonce en précisant que «les Franciliens ont besoin d'un candidat à 100%. Ils ont besoin de quelqu'un qui s'engage pour eux. Qui s'engage à ne pas être un candidat intermittent et pas être un candidat à contrecoeur.»
Claude Bartolone, qui avait soutenu Marie-Pierre de la Gontrie avant l'annonce de sa participation, a expliqué ce changement d’avis par une volonté de rassembler la gauche. «On voit bien, Claude Bartolone n'avait pas envie de venir dans ce combat», lance encore Valérie Pécresse. «Il n'avait pas envie de venir. S'il avait eu envie, ça se saurait.»
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