Sleaford Mods : “La musique est une industrie horrible”

par telerama

Paul Weller, la musique comme produit de masse, le formatage… Pour la sortie d’“Eton Alive”, nouvel album du corrosif duo anglais Sleaford Mods, son chanteur-aboyeur James Williamson, nous parle de ses modèles et des maux de l’époque, qui l’obsèdent et l’agacent. Ce n’est pas nouveau, les Sleaford Mods s’en tiennent à leur radicale ­formule gagnante depuis cinq albums déjà. Pourtant, on ne s’en lasse toujours pas. Pour la pertinence du propos, l’humour corrosif qui irrigue les mots et leur subtil art de se renouveler dans la répétition. Autrement dit, de s’ouvrir, sans forcer, à un minimum d’arrangements, voire de glisser parfois de la scansion à la chanson. Sur When you come up to me ou Firewall, notamment, Williamson révèle, sur un semblant de mélodie pop, une voix plus douce, introduisant une bienvenue variété dans la joyeuse force de frappe sonique de ces hommes mûrs en colère. Lisez la critique d’Hugo Cassavetti, à propos du nouvel album (le 5e) de Sleaford Mods, Eton Alive (Extreme Eating Record/Differ-ant, 2019).

Vidéo suivante dans 5 secondes

Autres vidéos

Liens commerciaux