Quatre questions à Bouli Lanners
par Le Soir
Bouli Lanners est la personnalité la plus primée du cinéma belge avec neuf Magritte, que sa soeur garde jalousement dans une vitrine. Neuf trophées reçus au cours de 12 éditions et qui lui ont été attribués pour plébisciter ses films (Les géants en 2012, Les premiers les derniers en 2017, Nobody has to know en 2023) et saluer son talent comme réalisateur, comme acteur dans un rôle principal (C’est ça l’amour en 2020, La nuit du 12 en 2023) ou dans un second rôle (De rouille et d’os en 2013). Encore cette année, outre la fonction de président, il est en lice pour le Magritte du meilleur acteur pour Un coup de maître, de Rémi Bezançon. L’année qui s’est écoulée fut intense. Il vient de terminer la saison 3 de Hippocrate et début mai, on le retrouvera en tête d’affiche de L’affaire Dali, thriller d’Antoine Rimbault, qui se passe dans les coulisses du parlement européen et où il campe l’eurodéputé écolo José Bové. Pour toutes ses raisons, en amont de la grande fête du cinéma belge qui se déroulera le 9 mars au Théâtre National à Bruxelles (retransmission en direct sur la RTBF), nous avons accueilli l’acteur-réalisateur-scénariste-peintre-auteur-marionnettiste au sein de la rédaction du Soir avec l’envie de mettre en avant le Président des Magritte 2024 ainsi que l’artiste et le citoyen.
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