Où est passée l'intelligence artificielle dans les objets connectés ?
par Digital Business News
Une grande partie des objets connectés est constituée de capteurs divers qui transmettent des informations et celles-ci sont ensuite mises en forme dans des interfaces PC ou mobiles. Ces données pourraient-elles être traitées en interne ou dans le cloud par des intelligences artificielles et aller jusqu'à modifier le comportement d'un objet connecté ? DBN s'est posé la question lors du récent SIdO, l'événement professionnel de l'Internet des Objets. Le niveau d'avancement de l'intelligence artificielle embarquée dans un objet connecté permettrait-il à celui-ci de prendre lui-même ces décisions en temps réel, selon le contexte d'utilisation et les données disponibles, ceci même sans connexion ? En clair, les objets connectés - ne l'étant pas toujours - peuvent-ils accéder à une autonomie de comportement grâce à la technologie embarquée ? A l'inverse, les objets qui sont vraiment connectés en permanence pourraient-ils transmettre des données puis recevoir en retour des ordres qui tiennent compte d'un traitement intelligent de ces mêmes données, une fois corrélées à des bases externes ? A l'occasion du SIdO, le grand rendez-vous français annuel de l'internet des objets, ces questions paraissaient encore un peu saugrenues pour de nombreux acteurs du secteur et il n'était pas si simple d'en croiser qui travaillent sur ces sujets. La société Hoomano, présente au salon, fait partie de ceux -là. Elle "booste les robots sociaux avec de l'intelligence" et "développe des solutions pour une robotique sociale". On trouve sa technologie dans Pepper, Nao, (Softbank Robotics), Buddy (Blue Frog Robotics), Heasy (Hease Robotics), Cozmo (Anki)... Présente également, la société Tellmeplus, créatrice de Predictive Objects : technologie d'intelligence artificielle embarquée dans les objets connectés à dimension plutôt industrielle pour l'instant. Deux spécialistes qui répondent à la question de DBN.
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