Au lendemain du premier débat des candidats de la primaire à gauche, les commentateurs parlent d'un débat pour rien. C'est une erreur, cette première confrontation télévisée aura bien servi à quelque chose.
Ce premier débat a d'abord montré que, parmi les 7 candidats, il n'y en a en fait que quatre. Les petits candidats ne sont pas à la hauteur, et Sylvia Pinel et Jean-Luc Bennahmias ne rendent pas service à la primaire en voulant s'aligner sur les autres. L'essentiel n'est pas de participer mais d'être à la hauteur de la fonction présidentielle.
Le débat a aussi été l'occasion pour Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Manuel Valls de montrer les progrès accomplis depuis plusieurs mois. Tous ont fait des efforts pour travailler leurs propositions telles que le revenu minimum d'existence pour Benoît Hamon. Arnaud Montebourg a lui amélioré sa stature pour ne plus être l'animateur provocateur de la primaire mais un vrai candidat présidentiable.
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