Niki de Saint Phalle : un monstre sacré à l'Hôtel de Caumont, à Aix-en-Provence
par La Provence
Effrontée de la vie, féministe avant l'heure, libre, belle et déroutante, Niki de Saint Phalle (https://www.laprovence.com/article/edition-arles/3477337/les-eleves-ont-revisite-niki-de-saint-phalle.html) puise son inspiration dans son vécu. Plus connue pour ses remarquables Nanas aux formes généreuses et son Jardin des Tarots, les animaux et les créatures imaginaires se montrent tout aussi importants dans sa soif permanente de création. Cet imaginaire demeure en revanche rarement présenté au grand public. Pourtant, la plasticienne franco-américaine n'a eu de cesse de les incorporer tout au long de sa vie d'artiste comme de femme accomplie.Après la photo de Steve Mc Curry (https://www.laprovence.com/article/region/146994262588815/des-photos-de-steve-mccurry-connu-pour-son-cliche-de-l-afghan-girl-exposes-a-lhotel-de-caumont-a-aix) et la peinture de Bonnard, l'Hôtel de Caumont plonge les visiteurs dans un univers encore méconnu de Niki de Saint Phalle, son "bestiaire magique", sorte de voyage initiatique peuplé de monstres et de dragons, de crocodiles, de dinosaures, d'araignées, symbolisant ses peurs, ses frayeurs, ses tourments, mais aussi d'oiseaux, phénix et dauphins, synonymes d'espoir, de joie, de liberté.
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