Mon copain me demande d'avorter
par CmavieTV
Christian Klopfenstein - Je vis en couple depuis 2 ans, et je suis tombée enceinte. Mon copain m'a demandé d'avorter. Je ne me sens pas bien d'avoir pris rendez-vous à la clinique et je ne sais que faire ? Votre question me touche beaucoup, car c'est ce qu'on appelle être entre 2 chaises . D'un côté votre compagnon vous demande d'avorter, et de l'autre ce bébé vit déjà en vous. Si vous êtes travaillée, c'est normal ! Vous avez cette vie en vous, et a contrario, la pression de la mort est là... voulez-vous que je vous dise : Je n'ai jamais vu une mère et même un père regretter d'avoir un enfant, par contre beaucoup regrettent l'avortement toute leur vie. Un chiffre : selon BVA, 78% des femmes avortées et interrogées souhaiteraient d'avantage d'aide pour éviter d'avoir recours à l'IVG, n'est-ce pas aussi votre cas ? Votre compagnon veut-il vraiment vous quitter à cause du bébé ? Si vous ne savez que faire, je vous propose de réfléchir sur des faits. Ils sont au nombre de 6 : 1er fait : Le foetus en vous est un être en devenir, il est sensible. Des recherches modernes ont prouvé la sensibilité du foetus. Pour indication, les connections des fibres nerveuses à la moelle épinière sont présentes à 10 semaines et à 20 pour le cerveau. Dans une revue scientifique, il est même dit que Le foetus pourrait être plus sensible à la douleur qu'un enfant ou un adulte . Ecoutez plutôt : Les récepteurs cutanés de la douleur sont présents dès la 7ième semaine sur les mains, la plante des pieds et la face. Ils s'étendent à tout le corps à la 20ième. Leur densité est similaire et même supérieure à celle de l'adulte! Même la Presse en a largement parlé, comme dans cet article du Figaro, il y a près de 15 ans, intitulé l'Apprentissage des sens dès avant la naissance , où il est décrit, je cite, la sensibilité des bébés à naître, se référant notamment aux capacités d'écoute et de mémorisation du très jeune foetus . Dans une autre étude, les prélèvements de sang foetaux montrent une augmentation des hormones du stress proportionnelle à la longueur et à l'agressivité du geste médical. Les expérimentateurs observaient aussi que les foetus réagissaient plus vivement par des mouvements corporels et respiratoires. On tient compte actuellement de la souffrance des nouveaux-nés... Pourquoi les foetus ne bénéficieraient-ils pas de soins préventifs, anesthésiques ou analgésiques ? 2ème fait : On sait que l'avortement a des conséquences médico-sociales multiples, pour la mère, mais pas seulement ! Regardez plutôt : 80% des couples se séparent dans l'année qui suit un avortement, et là était ma question de fond : votre compagnon vous quitterait-il vraiment en raison de la naissance d'un bébé ? On sait qu'une IVG accélère un phénomène de violence verbale et physique dans le foyer, Un autre phénomène étrange, ce sont les maladies cardiovasculaires qui seraient plus nombreuses suite à cet acte. 3ème fait : N'oubliez pas qu'un avortement n'est rien d'autre qu'une maltraitance. On va même plus loin. Linklater écrivait dans le Spectateur que L'augmentation du nombre de bébés maltraités est exactement parallèle à l'augmentation du taux des avortements, ce qui laisse penser que la loi en faveur de l'avortement encourage un comportement cruel à l'égard des enfants en bas âge difficiles à supporter. L'IVG, je le répète, engendre la violence. 4ème fait : Un avortement a souvent des conséquences sur votre propre corps : risques d'hémorragies, d'infections, d'embolies, de perforation de l'utérus, d'accouchement prématuré ou retardé, de développement anormal du placenta, de douleurs abdominales chroniques, puis enfin de stérilité. 5ème fait : Un avortement a des conséquences sur votre mental : on sait avec certitude qu'un avortement laisse des traces psychologiques dans 69% des cas, dépression dans 50% des cas, culpabilité chronique, cauchemars, addictions diverses, dysfonctionnement sexuel, idées de suicide... Ces symptômes s'amplifient chaque fois que la femme rencontre un événement qui lui rappelle son avortement (grossesse d'une amie, jour anniversaire de l'IVG...). Qui dit avortement banalisé, dit deuil difficile à faire. 6ème fait : Le risque de mortalité augmente avec l'avortement : la mortalité des femmes ayant subi une IVG est deux fois supérieure à celle observée chez les femmes ayant eu recours à un accouchement à terme. La mortalité due au développement du cancer est plus élevée. Une étude faite en Grande-Bretagne, met en rapport l'augmentation dramatique du nombre des cancers du sein chez la femme avec le niveau élevé des avortements et le faible nombre des naissances. En conclusion : L'avortement n'est pas un acte anodin, et vous le savez bien au fond de vous-même puisque vous nous posez la question indirectement. D'une manière consciente ou inconsciente, vous savez aussi que la vie humaine a une valeur inestimable. L'apparition de la vie n'est jamais choisie (personne n'a choisi sa naissance). Ne dit-on pas aussi : tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ? Alors, je vous encourage à vous poser plutôt une autre question : Si vous étiez aidée, comment honnêtement réagiriez-vous désormais ? Des associations dans de nombreuses régions, sont là pour vous aider, et elles font un travail formidable (sos maternité, sos femmes enceintes, acpervie...). Ne restez surtout pas seule et choisissez la vie !
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