Les chantiers navals de Saint-Nazaire pourraient passer sous pavillon italien. Le groupe Fincantieri, leader européen du secteur, a été retenu par la justice sud-coréenne pour reprendre la filiale française du groupe STX Offshore and Shipbulding, en proie à des difficultés financières.
Actionnaire majoritaire avec plus de 66 % des parts, le groupe sud-coréen doit désormais se mettre d’accord sur un prix de vente avec la société italienne. Mais l‘État français, qui détient un tiers du capital, pourrait avoir son mot à dire, voire augmenter sa participation.
À quelques mois de la présidentielle, ce dossier est particulièrement sensible en France. Les syndicats redoutent des conséquences pour l’emploi et un “pillage” du savoir-faire français.
Trois questions sur la reprise du chantier naval de Saint-Nazaire par l’italien Fincantieri https://t.co/IgbpK1j78s— Capital Conso (@Capital_Conso) 3 janvier 2017
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