Le debrief Bourse du 8 mars : toujours à fleur de peau, le CAC 40 finit à -0,32%
par Debrief Bourse
Volatilité ! C'est le mot qui risque de revenir en boucle dans les semaines à venir tant il résume bien la situation actuelle des marchés. Après une ouverture dans le rouge, le CAC 40 avait résolument mis le cap sur un rebond dans la matinée et puis son avance s'est étiolée jusqu'à revenir dans le rouge puis de rebondir puis de retomber pour finir dans un ultime spasme à -0,32% vers les 5963 points et toujours des échanges copieux, plus de 7,3 milliards d'euros Outre-Atlantique, les marchés sont eux dans le rouge, alors que selon plusieurs médias, les Etats-Unis seraient sur le point d'interdire les importations de pétrole russe sur leur sol. Des importations qui représentent 8% de leurs achats extérieurs d'hydrocarbures. Dans ce contexte, les pétrolières comme Exxon Mobil et Chevron sont à la fête mais A 17h45, le Dow Jones est à -0,44% vers les 32.674 points et le Nasdaq à -1,2% vers les 12.679 points. Valeurs à hausse Eh bien on prend presque les mêmes qu'hier et on recommence avec CGG en tête des hausses sur le SBF 120 porté par un baril de Brent qui n'en finit plus de flamber, à près de 133 dollars le baril McPhy a progressé de plus de 13% alors que le spécialiste des équipements de production et distribution d'hydrogène publie ses résultats annuels ce soir. On retrouve également Neoen mais aussi Albioma : selon Bloomberg, le géant américain du private equity KKR envisagerait d'acquérir le producteur français d'énergie solaire et de biomasse, dans le cadre de son expansion dans le domaine des énergies renouvelables. Et puis sur le CAC 40 c'est le rebond pour les valeurs attaquées hier, les bancaires notamment à l'image de Société Générale et BNP Paribas mais aussi Engie ou encore Alstom qui, pour rappel, détient une participation de 20% dans le constructeur ferroviaire russe TMH. Valeurs en baisse On assiste à des prises de bénéfices sur les valeurs défensives à l'image d'Eurofins Scientific, Dassault Systèmes, ou encore Teleperformance. Hermès aussi est sous pression alors que les conséquences de la guere en Ukraine sont encore difficiles à cerner. Le groupe d'hyperluxe perd plus de 30% depuis le début de l'année.
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