Le debrief Bourse du 5 septembre : sans Wall Street, le CAC 40 limite la casse
par Debrief Bourse
Rentrée un peu morose pour le CAC 40 qui termine cette première journée de la semaine sur un repli de 1,2% vers les 6093 points et seulement 2,5 milliards d'euros échangés. C'est pas terrible, oui mais c'est mieux qu'en cours de séance où l'indice a perdu jusqu'à plus de 2%. Le marché français a dû composer sans ses homologues américains aujourd'hui alors que Wall Street est reste fermé aujourd'hui pour la fête du travail, le Labor Day. En revanche, pas de jour férié dans la crise énergétique alors que Gazprom a décidé d'interrompre plus longtemps que prévu les livraisons de gaz à l'Europe via le gazoduc Nord Stream 1, officiellement pour une opération de maintenance technique, ce qui a entraîné une augmentation de plus de 30% des prix du gaz européen. Pour ne rien arranger l'euro tangue, il est passé sous la barre de 0,99 dollar pour la première fois depuis 20 ans... Et on a aussi pris connaissance d'une baisse de l'activité dans les services en zone euro le mois dernier, l'indice PMI reculant de 1,4 point à 49,8, son plus bas niveau depuis 17 mois. Valeurs en hausse Le secteur pétrolier est à l'honneur à l'image de TotalEnergies, Vallourec, GTT ou encore CGG alors que les pays de l'Opep+ ont décidé de réduire leur production de 100.000 barils en octobre pour soutenir les prix face aux craintes de récession. Euroapi signe une 4e séance de hausse consécutive. L'ancienne filiale de Sanofi, spécialisée dans les principes actifs et introduite en Bourse en mai dernier reste portée par ses bons résultats semestriels et ses qualités défensives sont recherchées. Tiens d'ailleurs, derrière, on retrouve assez logiquement vu l'ambiance, le groupe d'électronique et de défense Thales. Valeurs en baisse Gros dérapage sur les valeurs de l'auto : les équipementiers Valeo et Faurecia reculent de plus de 8% sur fond de craintes sur les chaines d'approvisionnement alors que de nouveaux confinements ont lieu dans plusieurs villes chinoises... ça freine sévère aussi sur les constructeurs Renault et Stellantis. Autres valeurs attaquées Alstom, Arkema et Valneva...
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