Le debrief Bourse du 5 avril : le CAC 40 préserve les 8 000 points après les NFP.
par Debrief Bourse
La bourse de Paris a entamé la séance dans une atmosphère morose, suite aux remarques prudentes de Neel Kashkari hier soir. Le président de la Fed de Minneapolis a averti que si l'inflation continuait à osciller, il pourrait être nécessaire de reconsidérer toute baisse des taux d'intérêt cette année. Les investisseurs ont donc adopté une attitude prudente pour cette séance et n'ont pas réagi par ailleurs aux données du rapport mensuel sur l'emploi américain. Pourtant l'économie outre-Atlantique a créé plus d'emplois que prévu en mars et la croissance des salaires a augmenté de 0,3%, conformément aux attentes du consensus. À la clôture, le CAC 40 affiche un recul de 1,11% à 8 061 points, avec des volumes d'échanges de 3,73 milliards d'euros sur la journée. Autre élément, les rendements des emprunts d'État connaissent une forte hausse, tandis que le prix du Brent, sous l'effet des tensions au Moyen-Orient, dépasse à nouveau les 91 dollars. Du côté des valeurs en hausse, il y en a peu, mais Teleperformance enregistre une progression de 2,38%, suivi par Capgemini, Dassault Systèmes, Carrefour et Thales qui gagnent quelques points. Cependant, de l'autre côté, Eurofins Scientific, après six séances consécutives de hausse, perd 4,75%. Veolia enregistre un recul de 3,48%, et dans son sillage on retrouve Bouygues, LVMH et Pernod Ricard, qui est de nouveau affecté par une dégradation de la part d'Oddo BHF, passant de 'surperformance' à 'neutre', avec un objectif de cours ramené à 150 euros. Sur le SBF 120, l'entreprise pétrolière Maurel & Prom profite du contexte, le titre progresse de 5,70%. Neoen continue sa progression avec une performance de 2,15%. Puis GTT et Argan sont bien orientés également. À l'inverse, Elior Group retombe sous les 2,50 euros, enregistrant une baisse de 7,61%, suivi de Solutions 30 en retrait de 6,69%. Autre actualité avec Rallye, l'ancienne maison-mère de Casino, qui a annoncé aujourd'hui une perte annuelle d'environ 8,5 milliards d'euros, principalement due à la dépréciation de la valeur des actions du distributeur. Puis, à la clôture parisienne, Wall Street est bien orientée, le rapport sur l'emploi est sans réaction, le Dow Jones et le Nasdaq se reprennent et progressent respectivement de 0,60% et 1% Antoine MORISSE (redaction@boursorama.fr)
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