Le debrief Bourse du 30 avril : la prudence domine sur le CAC 40
par Debrief Bourse
Après un excellent début d’année, la Bourse de Paris a enregistré en avril une performance mensuelle négative, avec une dernière séance en baisse de 0,99% pour atteindre les 7 984 points, dans des volumes d’échanges de 3,92 milliards d’euros. Au cours de la journée, les investisseurs ont pris connaissance de quelques statistiques sur le continent. Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,3 % au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents. Par ailleurs, l'inflation préliminaire s'est stabilisée comme prévu à 2,4 % sur un an en avril. En excluant les prix de l'énergie et de l'alimentation, la hausse de l'indice CPI a ralenti à 2,7 %, contre 2,9 % précédemment mais légèrement au-dessus des 2,6 % anticipés par le consensus. Sur le front des valeurs, on retrouve en tête Sanofi, en hausse de 1,35%, suivi par Axa et L’Oréal, toutes deux en progression pour la troisième séance consécutive, et juste derrière Veolia et Engie qui ont gagné quelques points. En revanche, le secteur auto a pesé sur l’indice. Stellantis affiche une baisse de 10,04%. Le constructeur automobile a annoncé un chiffre d'affaires trimestriel en recul de 12 % sur un an, impacté par des opérations de déstockage et des effets de change défavorables. Cette situation ne profite pas au groupe Renault, dont le titre recule de 5,52%. Dans son sillage, Teleperformance cède 4,49%, suivi par Capgemini dont les ventes ont baissé comme prévu au premier trimestre. Cependant, le groupe de services numériques a confirmé ses objectifs pour 2024. Sur le SBF 120, Vusiongroup bondit de 15,49%, grâce à la signature d'un avenant au contrat avec Walmart d'une valeur d'environ 1 milliard d'euros, visant à accélérer la transformation numérique des magasins américains du distributeur. Dans la même tendance, on retrouve Elior Group en hausse de 1,89%, ainsi que Getlink, Ipsen et Pluxee. En revanche, après une forte hausse hier, Atos enregistre une baisse de 10,99%. Le groupe d'informatique a revu à la hausse ses besoins en liquidités pour 2024 et 2025, et l'État envisage de racheter les activités qu'il considère comme stratégiques. Les liquidités nécessaires pour financer l'activité sont désormais estimées à 1,1 milliard d'euros, contre les 600 millions d'euros annoncés précédemment. Également en forte baisse, SES perd 7,84% suite à l'annonce du rachat de son concurrent Intelsat pour 3,1 milliards de dollars. Et enfin, à la clôture parisienne, Wall Street est dans le rouge, le Dow Jones et le Nasdaq perdent environ 0,75%. La prudence domine également à la veille de la réunion de la Réserve fédérale, qui sera prévue ce mercredi. Antoine MORISSE (redaction@boursorama.fr)
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