Le debrief Bourse du 29 septembre : le CAC 40 regagne un peu de terrain
par Debrief Bourse
Accalmie sur les marchés actions qui ont connu hier leur pire séance depuis juillet. Les taux longs s’assagissent après leur coup de chaud de la veille. Toutefois la volatilité pourrait persister, les investisseurs restent attentifs aux négociations sur le plafond de la dette à Washington et à la possible flambée des prix de l’énergie. Le CAC 40 termine la séance sur une hausse de 0,83% vers les 6560 points avec un volume d’échanges de 3,6 milliards d’euros. Du côté des valeurs, L’aéronautique se distingue. Airbus progresse de 3,48%, plus forte hausse de l’indice à la faveur d’un relèvement de la recommandation de Bernstein à "surperformance". Une décision motivée par l'amélioration de la conjoncture et de la visibilité sur le marché du transport aérien. Le motoriste Safran en profite et avance de 2,63%. Le segment du luxe rebondit. LVMH progresse de 1,23%, Hermès de 1,17% et Kering de 0,64%. Dans le sillage du luxe, EssilorLuxottica gagne plus de 2%. A l’inverse, TotalEnergies subit des prises de bénéfices, et se replie de 1,35%. La foncière commerciale Unibail-Rodamco-Westfield accuse une nouvelle séance de repli et termine lanterne rouge du CAC 40 avec une baisse de 2,03%. Sur le SBF 120, TechnipEnergies se distingue, c’est une troisième séance de hausse consécutive pour le titre. Le baril de Brent flirte désormais avec les 80 dollars. Ce qui profite évidemment au parapétrolier. Aperam est soutenu par un relèvement d’objectif de cours de Morgan Stanley qui passe de 64 à 67 euros. Le titre du spécialiste de l’acier inoxydable a gagné plus de 40% depuis le début de l’année. A l’opposé Air France-KLM se replie. Le projet d’une nouvelle recapitalisation est accueillie froidement par le marché. Le titre subit aussi des prises de bénéfices après avoir gagné plus de 6% en une semaine grâce à la reprise du trafic aérien. En recul aussi Ubisoft qui perd encore presque 4% sur cette séance. Enfin sur les marchés américains, le rebond est timide à Wall Street. La tech qui a souffert hier de la hausse des rendements obligataires progresse un peu, insuffisant toutefois pour effacer les pertes de la veille.
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