Le debrief Bourse du 28 septembre : le CAC 40 lâche plus de 2%
par Debrief Bourse
Le marché est de nouveau affecté par les craintes liées à l'inflation et à ses conséquences sur la politique monétaire. A cela s’ajoutent des perspectives de croissance revues à la baisse pour la Chine, ce qui pèse sur la tendance. La chute à la Bourse de Paris s’est accélérée avec l’ouverture dans le rouge des marchés américains. Le CAC 40 termine la séance sur une baisse de 2,17% vers les 6506 points. Seulement deux valeurs sont dans le vert ce soir Carrefour qui grimpe de 2,73% à la faveur de rumeurs sur un potentiel rachat du groupe. TotalEnergies progresse qui progresse de 1,3%, tiré par les cours du pétrole. Le Brent frôle les 80 dollars le baril, au plus haut depuis octobre 2018. Le groupe a également accéléré ses gains après la présentation de ses perspectives. A contrario, la tech souffre de la remontée des rendements obligataires. Capgemini recule de 5,73%, STMicro de presque 5%. Pour rappel, le secteur est en effet sensible aux anticipations de hausse des taux d’intérêt puisque leur valorisation repose largement sur les perspectives de résultats, qui tendent à diminuer rapidement quand les taux remontent. Le luxe accuse également le coup à la suite de prévisions de croissance revues à la baisse pour la Chine par Goldman Sachs notamment. 7,8% de croissance cette année contre 8,2% précédemment. Hermès lâche notamment 3,82%. Sur le SBF 120, et contre la tendance dans le secteur, Atos - qui a quitté la semaine dernière le CAC 40 - poursuit son rebond. Le parapétrolier Vallourec est tiré par la progression des cours du pétrole. Fnac Darty est également orienté à la hausse tandis qu’Ipsos lâche plus de 9% après l’annonce surprise de la nomination d’un autre directeur général. Le groupe a en effet renoncé à celle de Nathalie Roos, en raison de divergences avec le fondateur d’Ipsos Didier Truchot. C’est finalement le dirigeant de sa filiale britannique Ben Page qui occupera le poste de DG. Enfin, Outre-Atlantique, la Bourse de New York est elle aussi plombée par la tech. Les investisseurs suivent attentivement l’audition de Jerome Powell par la commission bancaire du Sénat. Au moment de la clôture parisienne, les trois indices évoluent dans le rouge avec un Nasdaq qui recule de 2,6%.
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