Le debrief Bourse du 28 octobre : profits et BCE éclipsent la (mauvaise) croissance américaine
par Debrief Bourse
La Bourse de Paris est manifestement rassurée par le statu quo de la BCE, et Christine Lagarde a semble t-il trouvé les mots justes pour calmer les angoisses relatives à l’inflation des marchés. Le CAC 40 termine la séance sur une hausse de 0,75% vers les 6804 points. Du côté des valeurs, ce sont les publications de résultats qui rythment la séance. Avec en tête le secteur de la tech qui relève pour la deuxième fois cette année ses objectifs pour 2021. Des annonces saluées par le marché. ST Micro est en tête de l’indice et gagne 6,34%. Capgemini progresse de presque 6%. Dassault Systèmes de 5,86%. A contrario, c’est la douche froide pour Unibail-Rodamco-Westfield après la publication d'une prévision de bénéfice sur l'année jugée décevante par les analystes. Le titre recule de 8,38%. Il est lanterne rouge du CAC 40. Worldline recule encore, -5% sur cette séance, après la publication de résultats jugés décevants et de l'annonce de son souhait de céder à court terme son activité de terminaux de paiement. Pour rappel, le titre a été lourdement sanctionné par les marchés hier perdant presque 16%. Sur le SBF 120, décollage pour CNP Assurances. La Banque Postale a annoncé son intention de lancer une offre publique d'achat simplifiée sur l'ensemble du capital de l'assureur au prix de 21,90 euros par action, dividende attaché. L'offre d'achat présentée par le groupe public présente ainsi une prime de plus de 36% par rapport au dernier cours de Bourse de CNP Assurances. Alten est également en hausse, poussée par ses résultats trimestriels. Le groupe de R&D a publié une croissance organique de 23,9% sur la période allant de juillet à septembre. Autre ambiance pour DBV Technologies. Le marché continue de sanctionner la biotech. Les investisseurs s’inquiètent en effet de la lenteur du processus pour faire enfin homologuer son patch de désensibilisation à l’allergie à l’arachide aux Etats-Unis. On termine justement et comme chaque soir par les marchés US. Les investisseurs ont décidé de ne retenir que les bonnes nouvelles en l’occurrence la vigueur du rebond des profits des grands groupes cotés à Wall Street et laissent ainsi de côté cette croissance américaine décevante seulement 2% pour le troisième trimestre.
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