Le debrief Bourse du 27 novembre : le CAC 40 démarre la semaine en repli de 0,37%
par Debrief Bourse
Le CAC 40 a voisiné son seuil d'équilibre une bonne partie de la séance avant de céder en fin de séance pour clôturer à -0,37% vers les 7.265 points et 2,2 milliards d'euros échangés. Un indice qui hésite désormais sur la direction à suivre après avoir regagné plus de 5% en un mois et aligné trois séances de hausse en fin de semaine dernière. C'est d'ailleurs un peu la même ambiance de l'autre côté de l'Atlantique, au sortir d'une semaine réduite à Wall Street. A 17h45, le Dow Jones recule de 0,2% et le Nasdaq est proche de son point d'équilibre, autour de 12.265 points. Dans l'actualité, un grand nombre de responsables de la Fed doivent s'exprimer cette semaine et les investisseurs attendent également la publication du "Livre beige" ainsi que l'indice PCE des prix à la consommation pour octobre. Valeurs en hausse Les foncières sont à nouveau à l'honneur, à l'image d'Argan ou Gecina sur le SBF 120 ou d'Unibail-Rodamco-Westfield. X-Fab Silicon se distingue également. Elior a toujours faim de hausse : +57% sur 1 mois et +1,42% aujourd'hui. C'est Deutsche Bank qui se ressert. Le bureau d'analyse de la banque allemande est passé de "conserver" à "acheter" avec un objectif de cours fixé à 3,40 euros. Sur le CAC 40 en plus de URW, Orange, Engie et L'Oréal grimpent également tout comme Sanofi. Le groupe pharmaceutique veut demander l'autorisation aux Etats-Unis d'utiliser le Dupixent, son anti-inflammatoire le plus vendu, dans le traitement de la BPCO. A l'appui de cette demande, un deuxième essai de phase 3 a montré que le médicament réduisait les exacerbations de la maladie de 34%. Valeurs en baisse Toujours très animé le cours d'Orpea s'inscrit en baisse de 12% Début de semaine compliqué pour Atos. Selon BFM TV, le groupe de services informatiques a entamé des négociations pour revoir les termes de son accord avec Daniel Kretinsky pour la vente de ses activités historiques. Ce dernier ne sera finalement pas actionnaire d'Eviden, la branche dédiée notamment à la cybersécurité et aux supercalculateurs. Atos aurait en effet finalement renoncé à une telle option face au refus de certains élus et de fonctionnaires du ministère des Armées compte tenu du caractère souverain de ces activités. Euroapi et SES Imagotag sont également sous pression. Sur le CAC 40 Thales et LVMH signent les plus forts replis. LVMH qui recule désormais de 15% sur six mois. Les banques sont aussi sous pression à l'image de BNP Paribas ou Société Générale
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