Le debrief Bourse du 25 mars : le calme s’impose pour le CAC 40
par Debrief Bourse
Un début de semaine sans entrain pour la bourse de Paris où le manque de catalyseur se fait ressentir. En territoire négatif toute la matinée, proche des 8 100 points, le CAC 40 a su se reprendre pour clôturer la séance sur son point d'équilibre à 8 151 points, dans des volumes d'échanges s'élevant à 2,79 milliards d'euros. Du côté des valeurs, Legrand enregistre le repli le plus marqué de l'indice avec une baisse de 1,95%, suivi de près par la société Générale qui est dégradée par Morgan Stanley, passant à pondération en ligne avec une cible ajustée de 30 à 29 euros sur le titre. Ensuite, dans son sillage, on retrouve Schneider Electric, Kering et Pernod Ricard en territoire négatif. De l'autre côté du tableau , Thalès, acteur majeur de l'industrie de la défense, entame une série de cinq jours consécutifs de gains. Sur fond de tensions géopolitiques, le titre progresse de 1,94% et affiche une augmentation de plus de 19% depuis le début de l'année. Accor se distingue également avec une progression de 1,55%, tout comme Sanofi et Stellantis. Sur le SBF 120, Dassault Aviation s'envole de 7,31% porté par le relèvement de BNP Paribas Exane qui rehausse son opinion à surperformance contre neutre auparavant. Juste derrière : Valneva, CGG, Worldline et Elior Group prennent entre 3 et 4%. A l'inverse la lanterne rouge du jour, c'est Orpea qui cède 10,18%. En hausse de plus de 4% dans la journée, Atos termine à -2,87% à la clôture. Le marché avait pourtant bien réagi à l'annonce de David Layani, patron de Onepoint, concernant son intention de se porter au secours du groupe en difficulté, qui dévoilera demain matin ses résultats de l'exercice 2023. Et pour terminer, à la clôture parisienne, Wall Street est en repli, avec le Dow Jones et le Nasdaq qui cèdent respectivement 0,27 et 0,14%. A noter que les fabricants américains de puces électroniques Intel et AMD reculent car la Chine voudrait privilégier les puces et semi-conducteurs chinois et donc éliminer progressivement les microprocesseurs américains. Antoine MORISSE (redaction@boursorama.fr)
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