Le debrief Bourse du 2 mai : 3e séance de repli pour le CAC 40

par Debrief Bourse

Cette première séance de mai commence sous le signe de la baisse pour le CAC 40 qui finit la journée à -0,88% vers les 7.915 points et presque 3,7 milliards d'euros échangés. L'indice français qui poursuit son mouvement de correction entamé depuis le début de semaine alors que l'actualité reste marquée par les nombreuses publications de résultats. De l'autre côté de l'Atlantique, sans surprise, la Fed a maintenu hier soir ses taux dans la fourchette de 5,25-5,50%. La banque centrale américaine qui estime que le recul de l'inflation est trop lent, mais écarte une nouvelle hausse de taux. Ca a plutôt rassuré les marchés américains qui, eux, évoluent d'ailleurs dans le bon sens à 17h45 : +0,6% pour le Dow Jones, +0,9% pour le Nasdaq. La star du jour, c'est Qualcomm qui grimpe de 10% après avoir publié hier soir un chiffre d'affaires supérieur aux attentes. Valeurs en hausse Les investisseurs ont bien reçu l'appel de Teleperformance sur le CAC 40. Le groupe a publié un chiffre d'affaires de 2,54 milliards d'euros au 1er trimestre, en hausse de 26,7% en données publiées et de 0,9% en pro forma, dans la fourchette haute de ses attentes. Surtout le spécialiste des centres d'appels confirme ses objectifs 2024 : une croissance du chiffre d'affaires pro forma comprise entre 2 et 4%, et une hausse de  la marge d'EBITA récurrent comprise entre 10 et 20 point de base sur une base pro forma. Ce sont aussi des publications trimestrielles qui pemettent de se distinguer pour Imerys et Worldline. On retient notamment une progression de 9% de l'excédent brut d'exploitation ajusté pour le premier ,à 188 millions d'euros. De son côté, Le spécialiste français des paiements électroniques a publié un chiffre d'affaires en hausse de 2,5% au premier trimestre, à 1,1 milliard d'euros et s'est dit "en bonne voie pour atteindre ses objectifs pour l'année 2024". Enfin sur le CAC 40, ca souffle dans le bon sens pour Engie qui signe une 4e séance de progression. Ocean Winds, sa coentreprise à 50/50 avec EDP Renewables dédiée à l'éolien offshore, a obtenu du gouvernement australien une autorisation de faisabilité pour une zone de 150 km2 afin de développer un parc au large du Gippsland. Renault et Société Générale sont aussi bien orientées. Valeurs en baisse Stellantis signe le plus gros coup de frein du SBF 120 devant deux valeurs des semi-conducteurs : X-Fab Silicon et STMicro. Derrière on a des prises de bénéfices logiques sur VusionGroup après la hausse de mardi.

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