Le debrief Bourse du 2 février : et de trois séances de hausse pour le CAC 40 !

par Debrief Bourse

Allez, 3e séance de hausse pour le CAC 40 qui finit cette séance en hausse de 0,22% vers les 7115 points et 3,5 milliards d'euros échangés. On a quand même pris connaissance d'une inflation de 5,1% sur un an dans la zone euro en janvier, un nouveau record après 5% en décembre. Preuve que la hausse des prix est une réalité aussi de ce côté de l'Atlantique. De quoi compliquer la tache de la BCE qui se réunit demain. Aux Etats-Unis,  les marchés hésitent. On a eu de bons résultats des valeurs de la tech avec AMD et surtout Alphabet, maison de mère de Google qui a publié un chiffre d'affaires en croissance de 32% au 4e trimestre à plus de 75 milliards de dollars. Mais grosse déception sur l'enquête ADP qui relève la destruction de 301.000 emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis en janvier alors qu'on attendait plutôt autour de 200.000 créations. A 17h45, on se retrouve avec un Nasdaq en repli de 0,4%  et un Dow Jones à -0,11% Valeurs en hausse Atos gagne plus de 8%. Selon Reuters, Thales travaille à un projet de rachat des activités de cybersécurité du groupe dont le montant pourrait avoisiner 2,7 milliards d'euros. Une offre qui se ferait en commun avec des fonds d'investissement et qui pourrait de ce fait se heurter à l'opposition du gouvernement français réticent à l'idée de voir une activité tricolore passer sous le contrôle d'investisseurs étrangers. Thales qui signe d'ailleurs la plus forte baisse du CAC 40 Solvay avait la bonne formule, le chimiste bénéficie notamment d'un coup de pouce de Société Générale passée de « vendre » à «conserver» sur le titre. Ca va bien aussi pour Albioma et Eurofins Scientific Valeurs en baisse En plus de Thales,  Elior n'était pas dans son assiette aujourd'hui. C'est un peu à cause du bureau d'analyses Stifel passé de conserver à vendre sur le titre avec un objectif de cours abaissé de 6,50 euros à 4,90 euros. Stifel point notamment «un modèle économique moins diversifié et des marges moins résistantes à l'inflation» que ses concurrents La chute se poursuit pour Orpea. Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l'Autonomie, a reçu hier le novueau PDG du groupe, et son directeur général France. Elle indique avoir fait face à deux hommes qui «nient tout» et «ne se remettent pas en question». Et ce matin, nouvelle salve du Canard enchaîné cette fois qui explique que le directeur général récemment limogé Yves Le Masne aurait pu bénéficier d'un délit d'initié, vendant des titres alors qu'il était au courant de l'enquête que menait le journaliste qui a publié le livre "Les Fossoyeurs". OVH Groupe complète le palmarès des actions signant le plus fort repli sur le SBF 120. LG (redaction@boursorama.fr)

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