Le debrief Bourse du 14 février : rattrapé par les inquiétudes, le CAC cède 2.27%

par Debrief Bourse

Début de semaine difficile pour le CAC 40. Les tensions géopolitiques inquiètent les investisseurs alors que, selon la Maison blanche, les craintes d'invasion de l'Ukraine par la Russie se sont renforcées ce week-end, même si les dirigeants européens ne partagent pas vraiment ce constat. Résultat, le CAC 40 a commencé dans la semaine dans le rouge vif, et encore, on a plutôt limité la casse par rapport à ce matin avec un indice qui finit en repli de 2,27% vers les 6852 points et 4,5 milliards d'euros échangés. Autre motif d'inquiétude, la tenue d'une réunion "extraordinaire" de la Réserve fédérale aujourd'hui alors que l'inflation continue de flamber aux Etats-Unis. Les marchés américains ne sont pas épargnés par ce vent froid venu de l'est et à 17h45, le Dow Jones recule de 2% vers les 34519 points mais le Nasdaq lui fait mieux que résister à +0,9% vers les 13912 points Valeurs en hausse Elles ne sont que 9 aujourd'hui sur le SBF 120 emmenées par le rebond technique d'Orpea (+5,8%) TF1 ; OVH groupe et Edenred arrivent ensuite mais avec des progressions de moins de 1,5% Et sur le CAC 40 Carrefour sauve l'honneur, de peu +0,38% Valeurs en baisse Traditionnelle valeur volatile du SBF 120, on retrouve McPhy Energy signant le plus fort repli de l'indice  Sur le CAC 40, Arcelormittal décroche le plus nettement (-6,33%) et les valeurs bancaires souffrent avec Société Générale et BNP Paribas. Renault aussi rétrograde. Le soutien de Stifel n'aura donc pas suffi : le cabinet d'analyses a pourtant relevé sa recommandation de «conserver» à «acheter» sur le titre Renault, tout en augmentant son objectif de cours de 42 à 53 euros. Selon le broker, le groupe au losange devrait atteindre avec 3 ans d'avance les objectifs de son plan «Renaulution». Sur le SRD, ça tanguait aussi pour AB Science (-9,74%). Vendredi dernier, le collège de l'Autorité des marchés financiers (AMF) a requis des amendes d'un montant total de 6 millions d'euros à l'encontre de la biotech, de son PDG et d'un conseiller financier pour divers manquements. AB Science et Alain Moussy ont fait savoir ce matin qu'ils contestaient fermement et précisément les griefs retenus contre eux.

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