« La pire chose pour un parent » : la mort de son bébé, la culpabilité… Emeline témoigne du deuil périnatal
par L'Est Républicain
Émeline a 31 ans. Elle a deux filles, Ava et Guilia, dont la dernière a 3 ans. Il y a un peu moins d’un an, alors qu’une troisième belle nouvelle se profilait, elle a vécu avec son mari ce qu’aucun parent ne devrait vivre : la perte de son bébé, encore dans son ventre. Elle a dû accoucher de son petit Sacha déjà mort, sans que le médecin ne puisse lui donner la moindre explication. Puis surmonter les pires épreuves : l’enterrer et faire face au poids insidieux de la culpabilité. Le deuil périnatal, c’est-à-dire la perte d’un bébé entre 22 semaines de grossesse et 7 jours après la naissance, touche en moyenne 7.000 femmes et couples chaque année en France. En créant une boutique d’objets pour bébés et en échangeant avec des mamans qui ont vécu le même traumatisme, Émeline a réussi à remonter la pente. A l’occasion de la journée internationale du deuil périnatal ce mardi 15 octobre, elle a décidé de nous parler de son expérience. Avec beaucoup de dignité et de courage, pour que ce sujet ne soit plus un tabou.
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