"Kurt Cobain : about a son" un film de A.J. Schnack
par E D Distribution
Balade poétique et atmosphérique dans les lieux fréquentés par Kurt Cobain au cours de sa vie, rythmée par des extraits musicaux des groupes qui l'ont influencé. KURT COBAIN : ABOUT A SON Un film de A.J. Schnack " Vous ne verrez pas Kurt Cobain dans ce film. En revanche, vous l'entendrez, vous n'entendrez que lui, peut-être pour la première et dernière fois. Vous verrez les endroits où il a vécu. Vous entendrez la musique qu'il a écoutée. Vous marcherez sur ses traces. Et quand finalement vous l'aurez vu, j'espère que vous découvrirez une image différente, une image plus nette de l'homme qu'il était. " SYNOPSIS " Kurt Cobain : About A Son " est un film sur le rock'n'roll sans précédent, un portrait intime et émouvant du défunt musicien et artiste Kurt Cobain, entièrement narré par lui-même loin des affres de la célébrité, des coupures de journaux, des accroches des tabloïds, et sans aucune tentative d'esthétique grunge. Ce qu'a créé le réalisateur A.J. Schnack s'apparente davantage à une autobiographie de Kurt Cobain, un récit profond, recueilli à la source, de ses succès comme de ses échecs, de ses pensées, ses expériences, immergeant le spectateur dans la sphère intime d'une figure légendaire de la culture rock. Reposant sur plus de 25 heures d'interviews enregistrées par le journaliste de renom Michael Azerrad pour son livre " Come As You Are : The Story of Nirvana ", le film offre une nouvelle introduction sur l'une des plus intéressantes et des plus importantes figures culturelles de la fin du XXe siècle. Ces entretiens dont les enregistrements n'avaient jamais été diffusés, sont informels, teintés d'humour, sincères. Kurt Cobain y raconte sa vie, son enfance et son adolescence, la découverte de la musique, les effets de la renommée et pose un regard éclairé sur sa vie, sa musique, son époque. Ils dressent un portrait extrêmement personnel d'un artiste souvent controversé, mais rarement compris. A travers la narration de Kurt Cobain nous apparaît aussi le tableau d'une certaine période de l'histoire de l'Amérique, d'une génération d'individus qui a grandi au cœur des violentes crises sociales et culturelles des années 1970 et 1980. Parce que son histoire personnelle ressemblait à celle de la plupart de ses fans, et parce qu'il était animé d'une colère sincère, Kurt Cobain est devenu le porte-parole d'une génération malgré lui. Mais le film révèle aussi le caractère méditatif et introspectif d'un artiste dont la vie et l'œuvre furent profondément affectées par les bouleversements sociaux et culturels de son époque. Le film n'est pas un documentaire sur Nirvana, le groupe dont il était le leader. Ce n'est pas non plus un documentaire au sens propre du terme. Il ne contient pas d'interviews de proches, de connaissances ou de critiques, pas de séquences d'archives, pas de morceaux de Nirvana, ni de bande sonore s'en inspirant. Pour réaliser ce film, le cinéaste A.J. Schnack a réuni des extraits des interviews de Michael Azerrad, ainsi que des images plus récentes des trois villes de l'état de Washington ayant joué un rôle majeur dans la vie de Kurt Cobain : Aberdeen, Olympia et Seattle. Entièrement tourné en pellicule 35mm, le film ravive le Nord-Ouest américain à travers des détails parlants : l'usine d'exploitation forestière où travaillait son père, les petits bars où les groupes locaux faisaient leurs premiers concerts, le ciel éternellement couvert... Ces images, dont beaucoup ont été filmées dans les lieux clé de la vie de Kurt Cobain, sa maison, son appartement, son école, sa maison de disques, etc., s'accompagnent d'une bande originale évocatrice signée du célèbre musicien et producteur du Nord-Ouest, Steve Fisk, qui a produit le maxi Blew de Nirvana, et du leader du groupe Death Cab for Cutie, Benjamin Gibbard, sans compter la musique de plus d'une vingtaine d'artistes ayant influencé ou fait vibrer Kurt Cobain tout au long de sa vie : les idoles de son enfance, comme Arlo Guthrie et Queen, les groupes punks tels que Bad Brains et Big Black, ses contemporains du label Sub Pop, Mudhoney et Mark Lanegan, et même les légendaires Iggy Pop, Half Japanese et R.E.M. En collaboration étroite avec Michael Azerrad, Schnack et ses producteurs ont réuni des artistes de talent pour travailler sur ce projet, notamment le photographe Charles Peterson, dont les clichés de la scène musicale de Seattle font autorité dans les archives de l'époque. Tous ces éléments, les propres mots de Kurt Cobain, les endroits qu'il a fréquentés et la musique qu'il a écoutée, contribuent à dresser le portrait dun rocker indé fauché devenu une icône mondialement connue en moins d'un an.
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