Jonathan, électrosensible: la vie loin des ondes

par Paris Match

Chimiste dans un laboratoire public, Jonathan était en contact quotidien avec une machine émettant des ondes hautes fréquences. Au fil des mois, des acouphènes, migraines et pertes de mémoires sont apparues de manière toujours plus intense, raconte-t-il. Après différentes consultations médicales, il fait il lien entre la machine avec laquelle il travaille et ses symptômes. Diagnostiqué électrohypersensible en 2010 par le cancérologue Dominique Belpomme, il n'est plus capable d'assurer sa mission professionnelle. En arrêt maladie, il se réfugie dans un village isolé au sud de l'Essonne où le relief permet d'être peu exposé aux antennes-relais environnantes. Alors qu'il tente de faire reconnaisse son handicap comme maladie professionnelle, il est le premier Français à avoir perçu une aide financière de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de l'Essonne en avril 2014 pour s'équiper de tissus de protection anti-ondes. Cette décision a ensuite était désapprouvée par l'Académie de médecine qui dénonce une "décision scientifiquement infondée et médicalement contre-productive". Dans le cadre de l'enquête de Paris Match intitulée "Portable, déjà l'onde de choc" parue jeudi 12 février 2015 dans Paris Match, nous avons rencontré Jonathan et l'avons suivi dans son quotidien. Isolé et contraint de se protéger, il consacre beaucoup de temps à s'occuper de lui afin de retrouver la force physique et mentale qu'il avait perdu suite aux expositions.

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