Face à Jean-Jacques Bourdin, Jean-Luc Mélenchon a reconnu ce mercredi que son absence du second tour de la toute récente élection présidentielle avait été une réelle désillusion : «Je ne vais pas vous raconter d'histoires. Comme je suis un homme méthodique […], j'avais donc commencé à réfléchir à la façon avec laquelle je procéderais. Par conséquent, j'ai dû descendre de deux marches. […] Ecoutez, à 600 000 voix, le destin vous passe au ras des doigts ! Vous ne pouvez autrement que d'avoir de la déception.»
Concernant sa déclaration post-premier tour, le leader de La France insoumise a plaidé «un quiproquo et un malentendu total». S'il affirme qu'il «n'a jamais été dans mon intention de remettre en cause un scrutin dans mon pays», le député européen lance dans la foulée : «C'est vrai que celui-là était spécial : des milliers de gens radiés, 500 000 personnes qui avaient une double carte (électorale)... Tout ça commence à sentir la république bananière.»
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